L’Actu de la Data

L’enrichissement des données : l’affaire de tous

Le domaine de la science des données connaît aujourd’hui un essor très important : que ce soit dans le domaine financier, dans celui de la prévention des risques climatiques, les chefs d’entreprise sont pour la plupart convaincus de son importance, de l’utilité stratégique de l’exploitation des données internes et externes basée sur des analyses avancées. 

Les données occupent une fonction essentielle dans toute activité, de la livraison de produit jusqu’à l’élaboration d’une trajectoire pour une mission spatiale. Les dirigeants d’entreprise sont de plus en plus convaincus que l’apprentissage machine et l’intelligence artificielle (IA) seront sans doute des sources d’avantages concurrentiels significatives dans les années à venir. Pour nombre d’entre eux, le plus difficile consiste à déterminer par où commencer.

Que signifie l’enrichissement des données ?

L’enrichissement des données s’opère par la combinaison des données de l’organisation avec des données diverses issues d’autres systèmes ou de sources de données tierces. L’objectif premier de l’enrichissement de données est de produire des informations plus qualitatives, complètes et exhaustives.

Prenons l’exemple d’une organisation cherchant à mieux connaître ses clients. Par la combinaison des données client qu’elle a à sa disposition avec des données démographiques externes et des informations comportementales, l’organisation peut mieux comprendre et de façon plus fine et nuancée sa clientèle.

Afin que chacun puisse prendre conscience de l’intérêt de collecter et valoriser des données informatives, il est important d’identifier tous les avantages de l’enrichissement des bases de données

Les avantages futurs tirés de l’analyse des données

De nombreuses organisations collectent déjà leurs données. Il peut souvent s’agir de données textuelles, de données semi-structurées et non structurées, des avis clients et des posts sur les médias sociaux, ainsi que de données transactionnelles ERP. Par le rassemblement et l’organisation de ces données informatives, ces entreprises posent les fondations qui leur permettront d’enregistrer les avantages futurs de l’analyse des données.

L’enrichissement des données : l’affaire de tous

Afin que chacun puisse prendre conscience de l’intérêt de collecter et valoriser des données informatives, il est important d’identifier tous les avantages de l’enrichissement des bases de données. À cette fin, il est généralement nécessaire de questionner toutes les parties prenantes afin d’identifier les objectifs considérés comme les plus importants. Ensuite, Ces informations doivent être recoupées avec les données de l’entreprise pour une identification précise des possibilités à forte valeur ajoutée.

L’entreprise devra s’attacher à résoudre les problèmes de qualité de donnée ou de gouvernance des données.

Ainsi, l’organisation aura peut-être fixé ses objectifs prioritaires avant de procéder à des analyses ad hoc, pour autant, si l’ensemble des données devant servir à cette analyse fait l’objet de sérieuses réserves, l’entreprise devra s’attacher à résoudre les problèmes de qualité de donnée ou de gouvernance des données. Dans tous les cas, ces opérations rectificatives doivent faire appel à des compétences diverses et variées, des data scientists aux utilisateurs professionnels, en passant par les managers stratégiques. La science des données est assurément un sport d’équipe.

En conclusion, les organisations peuvent aujourd’hui profiter d’une large gamme de fonctionnalités qui les assistent pour la gestion et l’intégration de leurs données, le maintien d’une qualité des données satisfaisante tout en procédant à l’enrichissement de ces informations avec des données externes sélectionnées.  La combinaison de l’intégration des données, l’assurance de leur qualité et de leur enrichissement, génère de la valeur et donne à l’entreprise un avantage concurrentiel très important…

Les tendances 2022 pour l’email marketing

2021 a été une année particulièrement problématique pour les marketeurs. La crise sanitaire et les changements successifs de règlementation qu’elle a générés, ont poussé les professionnels du marketing à réagir. Dans le même temps, l’email fêtait son cinquantenaire… Aujourd’hui, environ 4 milliards d’individus dans le monde l’utilisent quotidiennement. L’email marketing dont l’utilisation a beaucoup évolué depuis son apparition devrait cette année prendre un nouveau virage.

1/ L’intégration nécessaire de l’intelligence émotionnelle et de l’humain

Les entreprises devront désormais avoir davantage recours à l’intelligence émotionnelle pour créer leurs campagnes d’email marketing. Utiliser de façon éthique l’intelligence artificielle sera aussi un élément clé pour optimiser la délivrabilité et l’engagement, tout en offrant une garantie de ciblage, une meilleure personnalisation et pertinence de la relation prospect/client

De plus, les valeurs humaines devront être introduites dans le discours marketing. Le prospect/client s’attendra ainsi à moins de communication strictement commerciale et à plus d’empathie et de soutien de la part de ses marques favorites.

L’utilisation de l’email marketing a progressé de 35 % par rapport à l’année précédente, alors que tous les autres canaux sont restés stables.

2/ Non, l’email n’est pas en voie de disparition !

La disparition mainte fois annoncée de l’email n’est certainement pas pour demain. En 2022, son usage devrait même augmenter en termes de volume et de fréquence d’envoi. Ceux qui prédisent son déclin l’expliquent par la montée en puissance d’autres moyens de communication, comme les SMS et les plateformes comme Facebook.

Pour autant, force est de constater que l’email a rempli un rôle prépondérant au cours de l’année 2021. Pendant l’opération commerciale du Black Friday au Giving Tuesday (du 26 au 30 novembre 2021), l’utilisation de l’email marketing a progressé de 35 % par rapport à l’année précédente, alors que tous les autres canaux sont restés stables.

3/ Les éléments de message interactifs vont gagner en popularité

L’email est en constante évolution. L’utilisation de la technologie AMP permet aujourd’hui aux marketeurs une intégration dans leurs campagnes d’éléments interactifs tels que des carrousels, des boutons de confirmation d’achat, etc. sans avoir à se rendre sur le site web. 

Cette technologie innovante procurera également de nouvelles possibilités pour la réalité augmentée et les tests de services avant l’achat.

Le nettoyage et l’enrichissement régulier des bases de données restent donc des tâches cruciales pour la réussite des campagnes.

4/ Une plus grande sensibilisation à l’exploitation des données

Les prospects/clients sont de plus en plus regardants quant à l’utilisation de leurs données. Des scandales tel que celui de Cambridge Analytica et l’augmentation des SMS frauduleux les ont rendus d’autant plus attentifs. Les entreprises doivent donc veiller plus que jamais à ce que les consommateurs soient rassurés quant à la sécurisation de leurs données personnelles.

5/ L’importance d’une actualisation régulière des données

L’utilisation généralisée de l’intelligence artificielle exige des organisations un redoublement d’attention vis à vis des données qu’elles analysent. Incorporer des données obsolètes conduit l’intelligence artificielle à mal interpréter et éloigne de l’atteinte des objectifs marketing. Le nettoyage et l’enrichissement régulier des bases de données restent donc des tâches cruciales pour la réussite des campagnes.

Ces évolutions qui interviennent actuellement dans les domaines marketing constituent aussi bien des défis que des opportunités pour les marketeurs. Cette année verra assurément l’émergence de ces nouvelles tendances de l’email marketing, mais aussi de nouvelles innovations et opportunités apparaitre pour les marketeurs.

La protection des données est aujourd’hui plus que jamais importante

Les données font aujourd’hui partie du patrimoine d’actifs de toute organisation. Ce sont des données internes afférentes au bon fonctionnement de l’entreprise, à ses salariés, à ses process, à ses secrets de fabrication, à ses contrats fournisseurs, etc.

Disposer de bases de données pertinentes est un facteur essentiel du succès des entreprises. C’est un facteur différentiant à l’instar du savoir-faire, de l’équipement industriel, de la force commerciale, de la puissance financière. Il existe pour cela sur le marché des solutions logicielles ad hoc pour aider les organisations à identifier et collecter les données informatives qui leur sont utiles.

Sont également à disposition des entreprises des solutions d’analyse et de synthèse de ces données. Le Big Data reste plébiscité par tous mais l’infobésité sévit et il faut donc savoir effectuer le bon choix parmi des solutions d’analyse, de tri et de synthèse, pour in fine voir soumis aux décideurs l’information qui leur est vraiment utile.

Pour s’assurer de la protection de ses bases de données, il est nécessaire que le collaborateur en charge de veiller, collecter, traiter, stocker les données et qui doit les rendre disponibles, se soit assuré de l’intégrité et la non-divulgation de ces données.

Les organisations, petites, moyennes ou grandes, sont donc appelées à mettre en place des process pour collecter, traiter et valoriser des données qui leur permettront de pratiquer un management par les données. Mais c’est à ce stade que le risque des cyber-attaques apparait. Ce dernier n’est plus désormais la seule crainte des gestionnaires de systèmes d’information, il concerne toute l’organisation et en particulier la partie opérationnelle, celle des équipements et du procédé (les OT). Aujourd’hui, les attaques en ransomwares sont pléthores : leur rentabilité est grande car elles ne demandent qu’un assez faible niveau de technicité pour être lancées.

La surveillance et la protection des accès et plus généralement la mise de ses installations en conformité avec la norme internationale qui fait désormais autorité l’ISA/IEC 62443, sont requises. Pour s’assurer de la protection de ses données, il est nécessaire que le collaborateur en charge de veiller, collecter, traiter, stocker les données et qui doit les rendre disponibles, se soit assuré de l’intégrité et la non-divulgation de ces données. Il veillera notamment à ce que, dans ces espaces de stockage, les données de chaque prospect/client soient cloisonnées dans des espaces compartimentés, que les données réputées sensibles soient ou puissent être chiffrées, si l’utilisateur l’estime opportun.

Former à la cybersécurité les professionnels en charge de la veille et tous les salariés qui doivent avoir accès aux bases de données est évidemment nécessaire.

On prêtera une attention particulière aux conditions d’accès à ces data centers. Les point d’accès devront être limités au maximum nécessaire et être parfaitement sécurisés. La possibilité devra être offerte aux organisations de doter l’accès donné aux veilleurs à un système de VPN et de double identification. Former à la cybersécurité les professionnels en charge de la veille et tous les salariés qui doivent avoir accès aux bases de données est évidemment nécessaire.

On peut se demander si les centres de données ont la capacité de résistance face à une attaque en déni de service et de forte intensité et pendant combien de temps. Enfin, il est conseillé de procéder à des tests d’intrusion réguliers par des sociétés tierces. Un système d’information aujourd’hui sécurisé, risque de ne plus l’être demain. De nouvelles failles sont régulièrement détectées sur des matériels jusqu’alors considérés comme sécurisés et les façons de procéder des cybercriminels s’enrichissent quotidiennement de nouveaux exploits.

Garantir au client la confidentialité de ses données est devenu un argument commercial

Selon une récente enquête de Cisco, les organisations sont dans leur immense majorité, désormais convaincues de l’importance stratégique de la confidentialité des données pour conserver la confiance de leurs clients.

Près de 5000 chargés de la sécurité ont été questionnés dans 28 pays, dont la France. Une chose est certaine, 9 organisations sur 10 estiment qu’à l’heure actuelle la confidentialité des bases de données est une véritable exigence, tandis que dans l’hexagone, plus de 8 des professionnels sondés sur 10 partagent cet avis, précisant même qu’ils n’achèteraient pas à une organisation qui ne sécurise pas correctement ses bases de données.

En France, les organisations investissent en moyenne 2 millions de dollars (1,80 million d’euros) dans la protection de leurs bases de données.

Dans le monde, en 2021, la progression du budget moyen affecté à la protection des données a augmenté de 13%, pour un total de 2,6 millions de dollars. En France, les organisations investissent en moyenne 2 millions de dollars (1,80 million d’euros) dans la protection de leurs bases de données. L’étude rapporte également que les organisations ayant investi dans la protection des données personnelles enregistrent un retour sur investissement plus que satisfaisant, en moyenne pas moins de 1,8 fois le montant des budgets alloués. Les principaux bénéfices constatés sont la loyauté et la confiance des clients (pour 72% des professionnels questionnés), l’attractivité de l’organisation (70%), l’agilité ou encore une diminution de l’impact des dysfonctionnements de sécurité (tous deux à 69%).

Alors que les règlementations sur la confidentialité des données sont dans le monde de plus en plus contraignantes, celles-ci sont en général bien accueillies par les organisations. Néanmoins, se mettre en conformité exige des efforts parfois importants. Parmi ces exigences, localiser des données est considéré comme incontournable par 90% des questionnés.

Une autre enquête publiée par Cisco en 2021 auprès des prospects/clients révélait que près de 47% des clients n’étaient pas réellement confiants quant à la protection de leurs données

Selon l’étude, plus de 90 % des organisations (88 % en France) estiment avoir la responsabilité d’exploiter les données de manière éthique. Autre signal de l’importance de la protection des données personnelles pour les organisations, plus de 9 d’entre elles sur 10 déclarent avoir déjà remonté des informations sur ce sujet à leur conseil d’administration. Parmi les informations chiffrées les plus transmises, on trouve les résultats d’audits (34%), les violations de données (32%), les analyses d’impact (31%) ou encore les demandes d’accès aux données (30%). Quant au mode d’organisation des entreprises, la responsabilité de la protection des données personnelles est le plus souvent confiée aux départements en charge des technologies de l’information (38% des cas), aux professionnels en charge de la sécurité (34%), le reste se partageant entre la conformité (10%), le service juridique (10%), et les professionnels en charge des opérations (9%). Bien que 88 % des entreprises sondées (79 % en France) estiment avoir fait le nécessaire pour garantir que la prise de décision automatisée puisse s’effectuer de façon satisfaisante par rapport aux attentes des clients, une autre enquête publiée par Cisco en 2021 auprès des prospects/clients révélait que près de 50% des clients (47%) n’étaient pas réellement confiants quant à la protection de leurs données, pour cause d’un manque de transparence sur les traitements effectués par les organisations.

Les techniques du webmarketing en pleine évolution

Le webmarketing connait depuis quelques années des évolutions importantes. Ceci est la conséquence directe du développement des nouvelles technologies.

En 2022 apparaissent de nouvelles tendances. Quelles sont-elles ?

L’un des grands changements du marketing digital en 2022 est sans doute la disparition des cookies. Ces petits fichiers enregistrant certains de vos comportements sont très présents sur le web, notamment sur la plupart des plateformes en ligne.

Leur raison d’être est de collecter des données sur vos préférences. Grâce à eux, les publicités qui vous ciblent sur la toile sont mieux orientées selon vos attentes en tant que prospect/client.

Néanmoins, même s’ils sont très utiles à l’amélioration des campagnes display, les cookies ne sont pas appréciés de tous les internautes. Pour régler ce souci, Google a décidé de supprimer ce système des cookies d’ici l’an 2023. Pour les remplacer, vous pourrez utiliser entre autres :

  • Les algorithmes de partitionnement des donnés ;
  •  La définition de segments de clients potentiels les plus susceptibles d’être convertis ;
  • La solution Google Ads data hub.

Pour cela, la personnalisation du contenu doit tenir compte des besoins des prospects/clients.

Personnaliser les contenus

Afin de séduire toujours plus de prospects, il est essentiel de proposer du contenu susceptible de plaire aux internautes, ceci incluant les publicités et les produits vendus. Pour cela, la personnalisation du contenu doit tenir compte des besoins des prospects/clients.

L’objectif est donc de leur proposer un contenu personnalisé.

Utiliser l’intelligence artificielle pour optimiser l’efficacité du service client

En tant qu’entreprise, il est crucial d’entretenir de très bonnes relations avec ses prospects/clients, surtout en ligne. C’est la seule attitude possible pour l’obtention d’informations sur leurs préférences ou leurs attentes vis à vis d’un produit. Ceci est également vrai en matière d’amélioration des services que vous proposez.

Les prospects/clients pourront par exemple se voir présenter une vidéo descriptive de leur article.

À cette fin, en 2022, vous pourrez utiliser l’IA. Elle vous aidera à détecter les signaux et les intentions d’achat d’un prospect/client ou encore à échanger avec lui.

Utiliser des réalités virtuelles et augmentées dans les campagnes display

Depuis leur émergence, les technologies des réalités virtuelle (VR) et augmentée (VA), bien qu’encore peu accessibles jusqu’alors devraient l’être davantage en 2022 et s’avérer très utiles dans le domaine du marketing. On peut citer comme exemple les casques, les jeux, etc.

Grâce à ces nouveaux dispositifs technologiques, les publicités marketing devraient être plus interactives à partir de 2022. Les prospects/clients pourront par exemple se voir présenter une vidéo descriptive de leur article. Grâce à la réalité virtuelle, l’internaute pourra faire des essayages du vêtement qu’il souhaite acheter…

Développer du marketing hybride

Nous sommes encore beaucoup à nous demander quelle est la stratégie marketing la plus adaptée pour toucher notre cible. Il nous faut en effet effectuer un choix entre une campagne publicitaire physique classique et une campagne digitale. Cependant, selon les experts du domaine, la meilleure stratégie réside dans la combinaison de ces deux options.

En combinant ces deux types de canaux, Vous obtiendrez en effet la garantie que vos publicités seront relayées par la plupart des canaux de communication : Facebook ; Instagram ; panneaux publicitaires ; boîtes mail ; affiches ; sites internet partenaires, etc.

Savoir collecter des données fiables et de qualité est essentiel !

En 2022, s’informer sur le Web est devenu très facile et ceci sur tous les sujets. Ce qui l’est moins, c’est de s’assurer de la fiabilité et de la qualité des données, d’être capable de les trier à bon escient, selon ses besoins préalablement définis.

Pour trouver des informations, vous pouvez visiter de nombreux sites en plusieurs langues. Vous devez ensuite effectuer le tri des informations recueillies afin de rendre exploitable votre base de données. Ces opérations sont chronophages et la fiabilité de l’information n’est pas vraiment garantie. C’est la raison pour laquelle le concept de « moteur de recherche intelligent » a émergé. Également appelé « enterprise search », c’est un logiciel BtoB de collecte d’informations provenant de sources diverses et qui grâce à son intelligence artificielle, va effectuer la centralisation des données collectées, leur tri et présenter les informations de manière à optimiser leur exploitabilité par les collaborateurs de votre entreprise. Le moteur de recherche intelligent évite ainsi le fastidieux jonglage entre les bases de données et les sources d’information.

Le plus souvent, l’enterprise search prend la forme d’un moteur de recherche classique dans lequel vous allez taper votre requête. Si ce moteur de recherche intelligent remporte un véritable succès ces dernières années, c’est parce que la fiabilité de ses résultats est plus grande qu’en ayant effectué une recherche sur la toile.

Collecter des données est sans doute crucial mais encore faut-il savoir pourquoi vous le faîtes. Plusieurs raisons peuvent vous motiver à cela.

Bien exploitées, les bases de données peuvent vous permettre d’identifier vos futurs acheteurs et de les encourager à revenir chez vous de manière virtuelle ou physique.

1/ L’amélioration de votre activité commerciale

L’intérêt de l’enrichissement d’une base de données avec des informations fiables est de pouvoir prospecter avec plus de chances de trouver de nouveaux clients potentiels. L’exploitation des données est évidemment utile pour l’acquisition de nouveaux clients, notamment pour rationaliser vos choix marketing et de publicité mais aussi pour la prévision de tendances des ventes et l’orientation de vos choix stratégiques.

2/ L’analyse comportementale de vos clients

Si les bases de données sont d’une si grande utilité, c’est aussi parce qu’elles permettent une meilleur connaissance et compréhension des clients. Le mieux est de pouvoir disposer à la fois des données qualitatives et quantitatives sur eux. Trop souvent, l’exploitation des bases de données n’est pas optimale…

Bien exploitées, les bases de données peuvent vous permettre d’identifier vos futurs acheteurs et de les encourager à revenir chez vous de manière virtuelle ou physique. Dans la majorité des cas il est plus facile d’inciter un client déjà acquis à effectuer un nouvel achat que de prospecter de nouveaux clients.

3/ Mieux visualiser la performance de votre entreprise

L’analyse de la performance d’une entreprise n’est pas toujours simple… Si des indicateurs comme le CA sont souvent privilégiés, la situation se révèle souvent plus complexe à analyser. Par exemple, l’évaluation de l’impact des investissements peut s’avérer essentielle. Pour ce faire, la détermination d’indicateurs clés spécifiques à votre activité est un préalable. À faire le plus en amont possible afin que la collecte de données se réalise automatiquement. La recherche de données a posteriori risque de faire perdre énormément de temps à vos équipes.

4/ L’optimisation de vos process

La collecte de données peut aussi vous être utile pour une meilleure compréhension de vos processus opérationnels. Vous pouvez ainsi mieux appréhender les spécificités de chaque métier et vérifier que chaque ressource est bien utilisée. L’analyse des données vous offre la possibilité d’évaluer les pertes de temps et d’améliorer les processus pour en perdre moins afin que chacun de vos collaborateurs soit le plus efficace possible.

Transformation numérique de l’entreprise : les salariés français sont majoritairement pour

Le Boston Consulting Group (BCG) vient de publier sa première étude sur la transformation numérique des organisations françaises. Deux cents dirigeants d’Entreprises Intermédiaires et mille salariés d’ETI et de grands groupes ont été questionnés.

Où en sont les organisations françaises dans leur transformation numérique ? Quel est le niveau d’urgence pour initier cette transformation ? Les salariés sont-ils prêts ? 

La plupart des salariés est largement convaincue de l’urgence de la transformation numérique de leur organisation, de l’impact sur leur employabilité et du potentiel de risques inhérent à l’Intelligence Artificielle (IA). Mieux encore, ils se projettent volontiers comme acteurs de cette transformation et sont aujourd’hui désireux de bénéficier de formations sur le sujet. Mais des différences notables existent entre grands groupes et ETI.

Les salarié(e)s français sont donc majoritairement enclins à participer à la transformation numérique de leur entreprise.

L’Intelligence Artificielle s’est aujourd’hui imposée comme une composante du fonctionnement des organisations. Près de 60% des salariés affirment avoir une idée assez précise du terme intelligence artificielle, 55 % celui d’algorithme et près d’1/4 celui de machine learning. Même s’ils demeurent conscients des risques et dérives potentielles liés à l’exploitation des données, 9 salarié(e)s sur 10 appréhendent positivement son impact sur leur performance et leur bien-être (62%) au travail.

Moins d’1/3 des dirigeants en ETI déclare avoir formé ses salarié(e)s aux usages de l’exploitation des bases de données.

Les salarié(e)s sont pleinement convaincus que l’accélération de la transformation numérique de leur organisation et leur propre formation aux nouveaux usages sont vraiment nécessaires.

Les salarié(e)s considèrent majoritairement qu’il est urgent pour leur organisation d’initier sa transformation (68 % dans les ETI – 77 % dans les grands groupes). Les 2/3 d’entre eux font confiance à leurs managers pour que cette transformation s’accélère. Élément encourageant, ils se projettent volontiers comme acteurs de cette transformation ! Ainsi, plus des 2/3 des salarié(e)s questionnés affirment que les entités métiers doivent participer activement à cette transformation.

Les dirigeants des entreprises intermédiaires sont également convaincus des gains de performance que peut offrir l’exploitation des bases de données 

Pour que cette transformation ait le maximum de chances de réussite, former les équipes est crucial. Pour autant, force est de constater que moins d’1/3 des dirigeants en ETI déclare avoir formé ses salarié(e)s aux usages de l’exploitation des bases de données. En revanche, si l’on en croit les dirigeants ayant déjà formé leurs salariés, la transformation numérique a déjà commencé à impacter positivement les résultats de l’entreprise : 1/3 des dirigeants d’ETI déclarent en effet qu’une fois leurs salariés formés, leur transformation numérique s’est avérée être un véritable succès (vs 22% sans formation).

Les dirigeants sont donc aujourd’hui plus que conscients de l’importance et de l’urgence de la transformation numérique : ils ne se posent plus de question à ce sujet… Les demandes de formation affluent pour impliquer tous les métiers et grandes fonctions de l’organisation dans cette dynamique de transformation.

Les dirigeants des entreprises intermédiaires sont également convaincus des gains de performance que peut offrir l’exploitation des bases de  données :  50% d’entre eux voient dans l’utilisation et l’exploitation des données un vecteur d’augmentation de leur CA de plus de 5% et 60% investissent plus dans ce domaine par rapport à l’an passé. 

Bien que leurs entreprises aient progressé dans leur manière de collecter et exploiter des données, les dirigeants d’ETI s’en tiennent au renfort de leurs fondamentaux, négligeant pour l’instant le potentiel d’innovation de la donnée.

En 2022, la qualité des données sera cruciale pour la Business Intelligence

Pour permettre l’accès aux données à chacun, les solutions de Business Intelligence évoluent à grand pas : data mining, analyse prédictive, Data Quality Management ou encore culture des données, voici quelques tendances 2022 de la BI.

De belles perspectives pour la Business Intelligence en libre-service 

Le self-service Business Intelligence est en plein essor pour offrir les réponses ad hoc aux nouvelles exigences des utilisateurs en termes de liberté, d’indépendance, d’accessibilité et d’utilisation des données. 

En partant des bases de données déjà constituées et enregistrées mais surtout de l’estimation de données futures, l’analyse prédictive fournit aux organisations une meilleure évaluation des risques,

Ces solutions en self-service sont grandement facilitatrices pour l’entreprise qui n’a plus besoin d’informaticiens pour l’exploration des données, leur interprétation, pour la création des tableaux de bord interactifs permettant leur compréhension. Ceci participe à démystification la Business Intelligence. Mettre la donnée à disposition de tous les utilisateurs métiers va entraîner de la part de chacun une participation possible à des prises de décisions collaboratives. 


Analyse et conclusion prédictives en forte hausse 

Jusqu’alors, explorer les données ne se rapportait qu’à des données préalablement enregistrées. Les dispositifs de Business Intelligence sont en 2022 en capacité de prédiction des évolutions à venir grâce au Big Data. En partant des bases de données déjà constituées et enregistrées mais surtout de l’estimation de données futures, l’analyse prédictive fournit aux organisations une meilleure évaluation des risques, ainsi que différentes solutions alternatives pour résoudre une problématique (évaluation plus précise de la solvabilité d’un client pour les banques, fixation des tarifs de billets pour une optimisation des taux de remplissage des avions…).

Faire appel à l’Intelligence Artificielle pour des analyses plus proactives 

L’établissement de rapports d’alerte sur d’éventuels dysfonctionnements et tout événement inopiné est désormais possible grâce à l’Intelligence Artificielle. Son utilisation est de plus en plus fréquente pour les solutions de BI, elle optimise fortement les capacités d’analyses de l’ensemble des données. Les utilisateurs, sans devoir recourir à un data scientist, peuvent prévoir, identifier des tendances, mais surtout repérer des anomalies avec une rapidité inégalée.

Le data quality management (DQM) permet de prévenir les risques afférant à la qualité des données, mais aussi de veiller à leur conformité aux normes et règlements internationaux.

La qualité des données est cruciale pour la Business Intelligence 

Considéré comme l’une des applications les plus prometteuses de la Business Intelligence, le data quality management (DQM) permet de prévenir les risques afférant à la qualité des données, mais aussi de veiller à leur conformité aux normes et règlements internationaux. Un enjeu très important compte tenu des conséquences possiblement désastreuses pour l’organisation que peut générer une mauvaise qualité de données (budgets mal estimés, mauvaise interprétation des attentes clients, investissements non pertinents…). Face à des exigences en conformité de plus en plus draconiennes, le data quality management est sans aucun doute en 2022 une tendance forte. 

L’automatisation des données pour la collecte et l’analyse d’énormes quantités de données. 

Déjà adoptée par 1/3 des organisations, l’automatisation des données est l’une des technologies phares de cette année. Elle leur permet de rendre plus fluide l’ensemble des opérations de découverte, d’analyse et de surveillance des données, par l’exploitation d’autres technologies comme l’Intelligence Artificielle et l’apprentissage machine. 

La culture des données, qui permet la compréhension, lecture, écriture et communication des données dans un contexte spécifique, s’est également imposée comme une tendance. Elle s’inscrit en complément naturel de l’accessibilité des solutions BI à tous…

Un lien affinitaire fort avec ses clients est un facteur de différenciation avec la concurrence

69% des marketeurs considèrent l’engagement client comme un levier marketing essentiel pour les marques. La capacité d’une entreprise à communiquer avec ses prospects/clients en misant sur le développement d’un lien affinitaire fort est un facteur de différenciation vis-à-vis de la concurrence.

Le concept de persona, reposant sur une segmentation des cibles et permettant de communiquer de façon spécifique et personnalisée avec un segment de contacts répondant à des caractéristiques sociales et psychologiques particulières, semble en perte de vitesse. En revanche, la connaissance des clients s’affinant, la personnalisation ne l’est pas.

En effet, si l’on peut aisément établir l’âge, le métier, le lieu de résidence et les centres d’intérêt d’un prospect/client

On prend aujourd’hui en compte le persona, l’intention du prospect/client mais aussi le contexte. Le contact ciblé n’est effectivement pas dans les mêmes dispositions s’il recherche une information sur son ordinateur depuis chez lui, ou sur son mobile au restaurant. En effet, si l’on peut aisément établir l’âge, le métier, le lieu de résidence et les centres d’intérêt d’un prospect/client (informations utiles à la définition de son persona), il est moins facile d’appréhender son état d’esprit lorsqu’il visite le site d’une marque ou de combien de temps il dispose. Ces informations contextuelles impactent pourtant directement son expérience et donc son possible engagement.

De quelle manière alors les marques peuvent-elles instaurer un lien émotionnel – voire affectif – avec leurs prospects/clients ? Dans un contexte BtoB, une marque peut par exemple effectuer le choix d’adresser une invitation personnalisée à un événement pour toute les factures d’un montant supérieur à 5 000 euros. L’entreprise doit évidemment définir ses priorités de personnalisation selon ses cibles et objectifs. 

Or, certaines solutions d’automatisation procurent une nette amélioration des processus de communication avec le prospect/client

Toutes les organisations, TPE, PME ou plus grandes entreprises, recherchent la satisfaction et la fidélisation de leurs clients. Mais en ce qui concerne la personnalisation, indispensable au développement de la dimension émotionnelle de la relation, toutes n’en sont pas au même niveau de développement. Les plus performantes en la matière sont les start-ups ! Elles communiquent en effet de façon hyper personnalisée. Les grands groupes et entreprises intermédiaires leur emboitent le pas en investissant massivement dans l’engagement client. La rapidité de mise en œuvre de ces nouvelles stratégies est ensuite largement dépendante de l’agilité de l’organisation. Les PME quant à elles, sont encore trop souvent à la traîne en matière de personnalisation. Elles manquent encore trop souvent de la volonté d’investir pour un meilleur engagement client. Or, certaines solutions d’automatisation procurent une nette amélioration des processus de communication avec le prospect/client, sans que cela nécessite des investissements trop importants pour des petites ou moyennes entreprises.

Savoir communiquer de façon ultrapersonnalisée avec un contact bien renseigné est la garantie d’un meilleur engagement client. Une fois encore, cette approche d’hyperpersonnalisation doit prendre en compte les préférences de chaque prospect/client. Ce dernier doit conjointement se sentir compris et valorisé, sans pour autant avoir le sentiment d’être la cible d’une opération marketing. Pour conclure, pour atteindre l’objectif d’optimiser l’engagement du client, sa fidélisation, et de développer son lien avec la marque, la prise en compte de l’individu, de son état émotionnel et des conditions contextuelles dans lequel il se trouve à un instant t, sont strictement nécessaires.

En quoi la donnée est-elle plus stratégique qu’avant la pandémie ?

Quelles sont les principales prédictions que nous propose le cabinet Forrester pour cette nouvelle année, en France et dans le monde, en qui concerne l’expérience client ? Globalement, la crise sanitaire continuera d’affecter fortement les entreprises ; ces dernières devront notamment prendre en compte des comportements de consommateurs qui ont évolué.

58% des consommateurs aux USA, 20%  en Angleterre et un peu moins en France déclarent que la crise de la COVID 19 a changé leur mode de consommation.  Cela se concrétise par une plus grande digitalisation de l’offre de produit ou service, par l’accouplement fonctionnel des canaux physiques et digitaux, avec une forte augmentation de prise de RDV en ligne, une visibilité accrue sur la disponibilité des produits en stock, plus d’options de paiement, un suivi amélioré de la livraison, une meilleure gestion des retours produits, une meilleure traçabilité de la composition des produits, etc..

Une bonne gestion de la qualité des données, des prises de décision à partir des insights clients, l’accès aux bases de données en temps réel, sont parmi les principaux challenges de près de 2000 marketeurs interrogés

En quoi la donnée est-elle plus stratégique qu’avant la pandémie pour les entreprises, et plus précisément pour la relation client ?

La donnée est d’autant plus nécessaire à l’élaboration d’une stratégie que la maîtriser est de plus en plus complexe, ce qui lui confère un véritable avantage concurrentiel. Une bonne gestion de la qualité des données, des prises de décision à partir des insights clients, l’accès aux bases de données en temps réel sont parmi les principaux challenges de près de 2000 marketeurs interrogés. Les dispositifs de modélisation d’audience basés sur l’Intelligence Artificielle et enrichis de données contextuelles vont augmenter de plus de 20% car ils sont considérés par les marketeurs comme une alternative à leurs méthodologies de ciblage entravées par la disparition programmée des cookies tiers sur les navigateurs. L’importance des données zero-party et first-party, la disparition du cookie, l’évolution des règlements afférant aux modes de consentement, vont de plus en plus engager les organisations à intégrer la vie privée dans l’élaboration des parcours clients. Forrester évalue à environ 10% des entreprises US et 20% des entreprises européennes et françaises, celles qui vont en faire l’une de leurs principales priorités. Si près de 2/3 des entreprises sondées se sont dotées d’un Chief Data Officer, le cabinet remarque que moins de 10% des entreprises sont en réelle capacité d’exploiter toutes les opportunités offertes par l’Intelligence Artificielle. Le défi est bien sûr celui de la gouvernance des données, car il faut arriver au bon équilibre entre la complexité des algorithmes et la protection des données personnelles. 

Il est à noter que trop souvent, de grandes organisations qui ont investi fortement dans des solutions et plateforme clients sous-exploitent le potentiel de leurs bases de données.

Mais quelles sont les marges de progression sur lesquelles les responsables de l’expérience client devraient travailler prioritairement ?

Les responsables de l’expérience client devraient appréhender l’expérience client comme une discipline d’entreprise qui va bien au-delà de la relation client. C’est une problématique de transformation d’entreprise qui demande pour être résolue une évolution de la culture de l’entreprise et une rénovation de la gouvernance. Il est à noter que trop souvent, de grandes organisations qui ont investi fortement dans des solutions et plateforme clients sous-exploitent le potentiel de leurs bases de données car n’arrivant ni à mettre en œuvre une gouvernance ad hoc, ni à tirer parti des insights en les transformant en projets concrets, ou à en mesurer un ROI clair.

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