L’Actu de la Data

l’Inbound Marketing est vraiment rentable et peut s’inscrire dans le temps

La communication de masse, c’est terminé ! Les marketeurs ont bien compris la nécessité de diriger le prospect dans un entonnoir de conversion et mettent en œuvre de plus en plus des actions de communication reposant sur l’Inbound Marketing.

À l’heure du digital, se passer de cette approche stratégique serait se tirer une balle dans le pied. L’inbound Marketing est une technique ayant pour objectif de susciter l’intérêt des prospects en leur soumettant du contenu intéressant et adapté à leur position dans le processus d’achat. Autrement dit, soumettre du contenu de qualité, au bon moment et au bon endroit. Avant de mettre en œuvre une stratégie d’Inbound Marketing performante, vous devez respecter quatre étapes indispensables :

La définition du profil client idéal : celle-ci s’effectue par l’utilisation des informations issues de ses propres bases de données ou par la réalisation d’une étude conso auprès d’un panel représentatif pour identifier la typologie du client idéal.

Les livres blancs peuvent être téléchargés gratuitement en échange d’informations sur les visiteurs d’un site Web (coordonnées, fonction, e-mail…), lesquelles enrichiront la base de données prospects.

La création d’un contenu de qualité : c’est l’étape la plus complexe car elle nécessite un certain talent rédactionnel, des compétences d’analyse, de la veille permanente sur les tendances de son domaine d’activité.

L’optimisation de son site web pour bien identifier les contacts, notamment par la mise en place de landing pages spécifiques, la création de formulaires et de call to action. Bénéficier du marketing automation (c’est-à-dire l’automatisation de certaines tâches, comme des réponses de bienvenue ou des encouragements à passer à l’acte d’autres achats sur des sites e-commerce, par exemple).

Enfin, pour faire progresser le niveau de satisfaction du prospect/client et sa confiance en la marque, l’utilisation des réseaux sociaux comme la fourniture d’un service client en temps réel, sont vivement recommandées.

La fidélisation est la dernière étape des techniques d’Inbound Marketing. Celle-ci est importante car l’acquisition de nouveaux clients est beaucoup plus coûteuse que leur conservation. C’est la raison pour laquelle, en fonction de leur profil et leur position dans leur cycle d’achat, une amélioration de leur expérience, la proposition d’offres et de messages totalement adaptés à leurs attentes est nécessaire. Enfin, pour faire progresser le niveau de satisfaction du prospect/client et sa confiance en la marque, l’utilisation des réseaux sociaux comme la fourniture d’un service client en temps réel, sont vivement recommandées.

Quels types de contenus liés à l’Inbound Marketing ?

Les news sur un secteur d’activité : obtenues via des campagnes de RP, elles sont un véritable levier pour les internautes visiteurs d’un site Web. Rédigées par des journalistes, elles apportent une caution de crédibilité à l’information.

La publication de livres blancs : écrits pour mettre en avant une expertise particulière sur un sujet, ils peuvent être téléchargés gratuitement en échange d’informations sur les visiteurs d’un site Web (coordonnées, fonction, e-mail…), lesquelles enrichiront la base de données prospects.

Les études de cas : présenter les solutions apportées à une problématique client permet de démontrer son savoir-faire et donne confiance aux lecteurs.

Les infographies : ludiques, appréciées des internautes, leur partage est facile et leur utilisation sur de nombreux blogs ou site d’actualités valorise et crédibilise l’entreprise qui les a conçues.

Les vidéos : le public jeune les apprécie particulièrement, elles sont un vecteur puissant pour créer rapidement de la notoriété. Mais attention, la créativité et l’esthétisme doivent les caractériser.

L’Inbound Marketing est vraiment rentable et peut s’inscrire dans le temps mais il a également deux autres vertus. En parfaite complémentarité avec les relations presse, il permet non seulement la construction et l’assise de son image de marque mais aussi la création d’une réelle adéquation entre les stratégies de communication et de marketing et les différentes actions de suivi et de concrétisation commerciale.

Les données non structurées sont encore peu exploitées

Les professionnels du marketing et plus précisément les marketeurs ont l’habitude de travailler des données structurées, notamment à partir de leur base de données clients. Les données non structurées, quant à elles, restent le plus souvent sous-exploitées, car plus complexes à appréhender. 

Mais qu’est ce qu’une donnée non structurée ?

Les données structurées sont formatées pour permettre leur utilisation, au travers par exemple de fichiers Excel et de bases de données marketing, par des humains ou des logiciels ( fichiers de vente, de produits ou encore les bases de données de clients).

Les données non structurées ne sont quant à elles pas spécifiquement formatées. Il peut s’agir de rapports, de fichiers texte, de fichiers audio ou vidéo, mais aussi d’e-mails et d’interventions sur les réseaux sociaux.

Les données non structurées sont encore peu exploitées

Une enquête de Forrester Consulting de 2021, réalisée auprès de 150 professionnels du marketing d’organisations américaines, nous révèle qu’il existe encore une sous exploitation des données non-structurées, à des fins de marketing ou d’optimisation de l’expérience client.

Les marketeurs priorisent encore la collecte de gros volumes de données par rapport à l’analyse plus fine de données qualitatives

Parmi les professionnels questionnés, 84% d’entre eux perçoivent bien la valeur des données et retours terrain non structurés. Mais seulement 30% des données aujourd’hui collectées sont non structurées.

Les marketeurs priorisent encore la collecte de gros volumes de données par rapport à l’analyse plus fine de données qualitatives. Pourtant, les données non-structurées, notamment celles issues des interventions sur les réseaux sociaux, sont des contenus qualitatifs par nature. Ils procurent en effet des éclairages en temps réel sur l’interaction entre le client et la marque à des moments clé du parcours client.

Collecter des données non-structurées n’est pas simple

Néanmoins, les 2/3 des décideurs sondés déclarent être tout à fait conscients de l’importance des données non-structurées pour atteindre leurs objectifs d’optimisation de l’expérience client. Mais ils avouent rencontrer des difficultés à collecter ces données.

Ils sont 43% à déclarer avoir du mal à analyser et comprendre les retours clients et les données ainsi collectées. Enfin, 40% de ces professionnels considèrent que leur entreprise est trop focalisée sur les données structurées, et pas assez sur les données non-structurées.

Seul 1/3 des professionnels questionnés déclare utiliser des solutions unifiées d’analyse de données ou d’agrégation de différentes sources de données.

Des plateformes proposent donc le regroupement des communications des clients dans une seule solution d’analyse.

Moins de 50% pensent donc pouvoir utiliser, pour l’amélioration de l’expérience client, les retours clients et données issues des points de contact. Pourtant près de 90% affirment partager ces informations avec leurs équipes, mais aussi ne pas exploiter ces informations de manière significative. Seuls 1/3 de ces marketeurs pense offrir des réponses satisfaisantes aux attentes de leurs clients avec leur stratégie actuelle.

Prolifération des plateformes d’analyse des données marketing 

Des plateformes proposent donc le regroupement des communications des clients dans une seule solution l’analyse.

C’est même la catégorie de solutions logicielles qui ces deux dernières années a connu la croissance la plus rapide sur le marché des outils technologiques du marketing.  70% de la croissance du nombre d’éditeurs dans cette catégorie « data » est directement due à la demande croissante des solutions de gouvernance des données, de conformité et de protection de la vie privée.

Comment l’IA peut-elle optimiser l’analyse des données non exploitées ?

L’optimisation de l’expérience client est assujettie à une bonne connaissance client. Avec l’essor permanent des solutions et médias de communication, un grand nombre de points de contact et d’interaction entre le prospect/client et les marques sont aujourd’hui possibles. Certains soulignent ce qu’ils appellent de l’infobésité ; d’autres, à juste titre, y voient l’opportunité d’accéder à un nombre incroyable d’informations exploitables pour une réelle optimisation de l’expérience client.

Un prospect/client émet au fil des années, dans le cadre de sa communication avec la marque, nombre d’informations non ou mal exploitées (communication par courriel, plaintes, commentaires sur les médias sociaux, etc…) : ce sont des données non structurées. En effet, selon MongoDB, environ 90% des données produites et collectées par les entreprises ne seraient pas structurées. Les données non structurées sont des données non formatées. 

Le challenge pour les organisations, est d’exploiter et de valoriser ces données non exploitées, avec pour objectifs de les rendre utiles et actionnables.

Elles sont dans la majorité des cas stockées dans des data lakes, tandis que les données structurées le sont dans des data warehouses. Le challenge pour les organisations, est d’exploiter et de valoriser ces données non exploitées, avec pour objectifs de les rendre utiles et actionnables. Utiliser l’intelligence artificielle, notamment pour analyser les documents, va générer ce surplus de productivité.

Le souci majeur identifié par les entreprises est bien la gestion et l’exploitation des données informatives, qu’elles proviennent de l’organisation comme de l’extérieur. Leur défi réside dans leur capacité de traitement de ces informations, parfois inconnues (dark data). Ainsi, l’utilisation de l’Intelligence Artificielle offre la possibilité opérationnelle, au travers de l’analyse des documents, d’extraire et d’analyser chaque mot dans chaque conversation.

L’objectif, pour l’organisation, est de nourrir ses prises de décisions à partir des données (démarche data driven), de faire bénéficier d’une économie le temps de traitement de l’information à ses collaborateurs et de la rendre exploitable.

En effet, si en 2021 la prolifération des médias de communication et des interactions entre les prospects/clients et les marques produisent un immense flot de données, les organisations ne peuvent plus ignorer ce sujet.

Analyser des données non structurées permet également de respecter les politiques de conformité. L’Intelligence Artificielle va ainsi pouvoir identifier des contenus inappropriés dans des tchats, messages instantanés ou des échanges suspects dans des courriels, … mais aussi permettre la mise en conformité de l’organisation au RGPD. Le secteur des banques ne s’y est pas trompé. Un challenge important pour ce domaine d’activités qui gère un très grand nombre d’informations sur ses contacts, présentes au sein de différents départements et systèmes d’informations. Et qui, pour promouvoir ses produits d’investissement (actions, obligations, fonds de placement…), doit délivrer à leurs clients une information précise sur les risques encourus. Dans ce contexte, l’Intelligence Artificielle permet de vérifier que les communications téléphoniques entre conseillers et clients sont bien respectueuses des standards de qualité. 

La problématique de la gouvernance des données et de leur exploitation est absolument centrale pour les organisations qui sont en cours de transformation, surtout quand celles-ci ne se sont pas encore dotées d’un CDO pour gérer le sujet. En effet, si en 2021 la prolifération des médias de communication et des interactions entre les prospects/clients et les marques produisent un immense flot de données, les organisations ne peuvent plus ignorer ce sujet. En d’autres termes, administrer des données coûte cher, leur non-exploitation coûte encore plus cher…

La question de la délivrabilité des e-mails se pose

La réussite de campagnes d’e-mailing est devenue plus difficile avec le renforcement des mesures anti-spam. Élément clé de la stratégie d’e-mailing, la question de la délivrabilité des e-mails se pose, celle de l’adoption de bonnes pratiques et d’une solution performante de marketing automation s’impose.

Bien évidemment, l’ouverture des e-mails et leur lecture est l’objectif. Cela signifie tout simplement qu’un maximum de destinataires les reçoivent et qu’ils ne soient pas placés dans leurs spams.

L’atteinte de cet objectif qui semble facile l’est de moins en moins en raison de l’émergence de dispositifs anti-spam de plus en plus nombreux et efficaces, mis en place par les services de messagerie grand public ou par les entreprises qui se dotent d’outils ad hoc de protection. Le sujet de la délivrabilité des e-mailings demande une véritable expertise, sans elle l’efficacité de vos campagnes d’e-mailing risque de ne pas être au rendez-vous et votre réputation d’expéditeur durablement affectée.

A cet effet, notre recommandation est d’utiliser un outil de marketing digital complet plutôt qu’une simple solution d’e-mailing

Un ensemble de bonnes pratiques et de solutions ad hoc sont strictement nécessaires pour bénéficier d’un niveau de délivrabilité optimal.

Veiller au maintien de votre réputation d’expéditeur

Vous avez configuré de manière optimale votre outil d’envoi d’e-mailing, vous devez maintenant assurer la construction et le maintien d’une bonne réputation d’expéditeur. Élément clé auprès des filtres anti-spams, votre réputation dépend de la gestion rigoureuse de vos listes de contacts, la régularité de vos e-mailings, la qualité de leurs contenus et, de plus en plus, du niveau d’engagement de vos destinataires. Afin d’assurer la maîtrise de tous ces éléments, vous devez absolument vous doter d’une solution marketing performante.

Avant l’expédition de votre e-mailing, son contenu doit être vérifié sur desktop et mobile.

A cet effet, notre recommandation est d’utiliser un outil de marketing digital complet plutôt qu’une simple solution d’e-mailing. Les PME peuvent aujourd’hui s’équiper de dispositif de marketing automation désormais très efficace. Ces dispositifs mettent notamment à leur disposition des fonctionnalités indispensables pour éviter le placement de leurs e-mails dans la boîte spam de leurs destinataires.

  1. Veiller au contrôle de l’augmentation des volumes, pratique fortement nécessaire pour éviter une soudaine poussée du nombre d’envois. Ce contrôle peut être automatisée et les gros volumes étalés.
  2. Collecter et respecter les opt-ins et opt-outs. Chaque destinataire doit pouvoir préciser ses préférences de communication, limitant ainsi le risque de désinscription complète. Les adresses classées en erreur sont éliminées automatiquement.
  3. Avant l’expédition de votre e-mailing, son contenu doit être vérifié sur desktop et mobile.
  4. L’engagement de vos destinataires peut être généré et maintenu grâce à la personnalisation du contenu, des A/B tests avec adoption générale de la version la plus efficace ou encore des scénarios automatisés selon le comportement du destinataire. Les destinataires dont l’engagement est moindre peuvent ainsi être éliminés de votre liste de contacts pour ne pas affecter votre réputation d’expéditeur.

Nous le voyons, l’exploitation optimale de l’e-mailing nécessite aujourd’hui de bonnes pratiques et des solutions ad hoc. Il est temps pour les entreprises de s’équiper d’outils qui répondent aux exigences et contraintes actuelles, permettant ainsi la maîtrise de toutes les étapes de la campagne. Dernière recommandation : n’hésitez pas à vous faire accompagner pour un développement performant de vos activités de marketing digital.

La sous-exploitation des données numériques

Alors que le contexte économique lié à la pandémie impacte et ralentit fortement l’activité et la rentabilité de nos entreprises, celles des géants du numérique (les GAFA) ont progressé comme jamais.

Bien que la transformation numérique, pour la plupart de nos organisations, semble correctement initiée, l’exploitation des données numériques, quant à elle, est encore trop peu mise en œuvre. 

Même s’il est encore difficile de définir exactement les contours de l’économie numérique, on peut aujourd’hui considérer que celle-ci représente de 4,5 % à 15,5 % du Produit Intérieur Brut mondial. La transformation numérique d’une entreprise qui consiste à migrer vers un modèle d’affaires numérique lui donne l’opportunité de pouvoir créer et capter de la valeur. 

Savoir analyser des données est désormais strictement nécessaire pour rester compétitif.

Ces données digitales sont aujourd’hui produites par nos activités personnelles, sociales, transformées en information par les organisations, constituent un nouveau terreau économique. En revanche, il faut prendre en compte que d’ici à 2025, 66 % des données seront créées par les organisations (à comparer à 45 % en 2012) et vont progresser de 43 % par an dans les années à venir. Bien que le volume des bases de données augmente sans cesse et de façon importante, nos organisations n’en exploitent qu’un peu plus de 30%.

Cette déficience d’exploitation des données, si les entreprises ne réagissent pas rapidement, les handicapera de façon considérable pour saisir les opportunités offertes lors de la sortie de la crise actuelle.

58 % des organisations redoutent que le volume de leurs bases de données progresse trop vite avant qu’elles puissent avoir mis en œuvre les dispositifs ad hoc.

Formidable solution d’aide à la prise de décision et à l’optimisation des activités d’entreprise, l’analyse des données est désormais strictement nécessaire pour rester compétitif.

Cependant,si plus de 9 entreprises sur 10 considèrent leur transformation numérique comme essentielle et stratégique, 28 % d’entre elles estiment en revanche qu’elle est non urgente. Ces différences au niveau du choix de leur transformation numérique expliquent à la fois la mise en œuvre ou non d’un plan d’investissement et une planification ou non de la transformation numérique (60% des organisations détiennent les deux, 25% ne possèdent que l’un ou l’autre et 6 % ne détiennent aucun des deux). 

Face à cette urgence d’accélérer leur transformation numérique pour éviter une forte perte de compétitivité et ainsi adopter une culture numérique.

Et comme si cette transformation n’était déjà pas assez complexe et difficile à mettre en œuvre, 66 % d’entre elles affirment que plus de 50% de leurs données digitales sont non traitées, déstructurées, voire inconnues. 

Les entreprises n’ont plus d’autre choix que d’entreprendre une véritable réflexion quant à leur modèle d’affaires numérique, afin de se mettre en capacité d’évoluer pour d’une part mieux contrôler la chaîne de valeur de leur domaine d’activité et d’autre part comprendre de manière beaucoup plus affinée les besoins de leurs clients finaux. 

L’objectif final est de faire le nécessaire pour adopter un modèle numérique à forte valeur ajoutée et procéder à l’intégration des chaînes de valeur de l’économie numérique.

La science des données au secours du commerce de centre-ville

La science des données pourrait totalement révolutionner les pratiques du commerce de détail, de l’optimisation de la tarification à la personnalisation du ciblage des clients. Pour autant, pour que cela devienne opérationnel, l’entreprise n’a pas nécessairement besoin de data scientists diplômés. Il est en effet beaucoup plus judicieux pour les commerçants de doter leurs équipes des compétences ad hoc. Grâce à leur formation et à des solutions logicielles adéquates, les employés peuvent eux-mêmes analyser les données de manière efficace.

La pandémie a provoqué un incroyable essor de la transition numérique.

Les magasins devant temporairement fermer, les pénuries d’approvisionnement… sont parmi les nombreuses difficultés auxquelles les commerçants doivent faire face en raison de la pandémie et qu’ils doivent gérer… Si les commerces dits « essentiels » et e-commerces sont moins impactés, les autres souffrent particulièrement de la crise. Afin de tenter de résister, ces commerçants « non essentiels » ont trouvé comme planche de salut : Internet. D’après une enquête de la Fevad de janvier 2021, l’activité du e-commerce a atteint 112 milliards d’euros en 2020, en hausse de 8,5%. Cette augmentation est principalement due à la progression des ventes de produits sur internet, estimée à +32%. Par ailleurs, en 2020, on comptait 17 400 sites supplémentaires par rapport à l’année précédente.

Une analyse fine des données collectées peut aussi expliquer les raisons de la vente de certains articles ou de ce qui a motivé les clients à visiter le magasin.

Pour autant, l’essor des offres en ligne n’est pas suffisante pour rester compétitif. Les commerçants et e-commerçants doivent s’adonner à une analyse fine de leurs données.

En effet, grâce à des informations obtenues à partir de l’analyse des données, l’optimisation de la tarification, du placement des produits ou encore du déploiement du personnel est rendue possible. Par exemple, les tarifs peuvent être dynamisés par l’identification du jour de la semaine et à quelle heure certains articles ont été vendus. Une analyse fine des données collectées peut aussi expliquer les raisons de la vente de certains articles ou de ce qui a motivé les clients à visiter le magasin. La relation avec les fournisseurs qui revêt une importance particulière en période de crise, peut aussi être optimisée grâce à l’analyse des bonnes données, notamment pour déterminer quelles marchandises doivent être commandées afin d’éviter les goulots d’étranglement dans l’approvisionnement.

C’est en combinant ces informations avec l’analyse humaine que l’on créé de la valeur 

Pour autant, les quantités de données générées ne valent pas grand-chose à elles toutes seules. Bien que les solutions logicielles puissent les analyser, l’intelligence humaine est nécessaire pour prendre les bonnes décisions à partir de ces informations.

Il est évident qu’aujourd’hui, grâce aux solutions disponibles en libre-service, il n’est pas nécessaire d’être un Data Scientist pour relever le défi de la transformation numérique. L’important est donc de fournir aux employés des solutions logicielles intelligentes, de les former à leur utilisation, pour les aider dans l’interprétation des données.

Par conséquent, le challenge pour les commerçants est désormais de transformer leurs propres employés en Citizen Data Scientists.

La crise sanitaire a montré que les décisions fondées sur le numérique et les données sont désormais incontournables. Il faut convaincre les employés que se nichent dans les données de puissantes informations pouvant aider à faire passer les ventes et l’expérience client à un tout autre niveau. Une fois les employés convaincus, c’est aux dirigeants de leur fournir les bonnes solutions logicielles. C’est le sésame pour mettre en œuvre leurs compétences analytiques et bénéficier réellement de tous les avantages de la transformation numérique.

Google veut aider les marketeurs à travailler sur le web sans cookie

Google indique que les nouvelles capacités d’apprentissage machine qu’il propose ont pour but d’aider les marketeurs à travailler sans cookies et autres identifiants sur les sites web et les applications.

Le géant californien vient d’effectuer une mise à jour de ses produits de mesure et d’analyse. Il a notamment procédé à une profonde évolution de la confidentialité de sa solution phare : Google Analytics. La société déclare que les nouvelles capacités de sa solution sont la conséquence directe de ses investissements dans l’apprentissage machine et la modélisation, et ont été développées pour aider les marketeurs à travailler sans cookies et autres identifiants sur les sites web et les applications.

Sur le terrain de la confidentialité, le géant de Mountain view précise qu’il va sous peu intégrer dans sa solution d’analyse et ses dispositifs avancés d’apprentissage machine des rapports ayant attrait aux comportements.

En fin d’année 2020, Google avait annoncé la plus grande évolution de Google Analytics depuis près d’une décennie. Cette refonte avait donné naissance à de nouvelles capacités d’apprentissage machine, à des rapports unifiés pour les applications et le web, à des intégrations natives et à certaines mises à jour de la confidentialité.

Cette nouvelle mise à jour est dans la continuité de celle de 2020, avec la proposition de fonctionnalités inédites visant à assister les professionnels du marketing, notamment dans leur capacité de répondre aux nouvelles attentes en matière de confidentialité et aux évolutions des comportements des consommateurs.

Le suivi du parcours des clients sans faire appel aux cookies

Par exemple, dans les rapports concernant l’acquisition d’utilisateurs, les modèles d’apprentissage machine pourront fournir le nombre de nouveaux utilisateurs acquis au cours d’une campagne. Le but est donc de permettre aux marketeurs d’effectuer le suivi des parcours clients sans faire appel aux cookies.

Google Analytics est la solution d’analyse web leader du marché depuis 2005.

Google indique qu’il a mis au point une autre solution, respectueuse de la vie privée, pour fournir des mesures de conversion aussi précises lorsque les cookies sont absents. Les nouvelles conversions améliorées de la société permettent aux balises d’exploiter des données consenties de first party pour générer des informations liées aux performances, comme la progression du nombre de conversions, et pour optimiser la qualité de mesure dans les cas où une annonce est visualisée sur un appareil et cliquée sur un autre. Google déclare que les données sont hachées pour une parfaite préservation de la confidentialité et de la sécurité des utilisateurs.

« Il était temps de développer de nouvelles techniques de protection de la vie privée afin de vous offrir la garantie que vos mesures restent précises et exploitables », précise V. Srinivasan, VP de l’ingénierie pour Google Ads. « Et même si cela peut sembler difficile, notre objectif actuel est de vous accompagner dans votre réussite dans un monde avec moins de cookies et autres identifiants, avec de nouvelles pratiques respectant le consentement des utilisateurs, techniques de mesure des conversions et de déblocages des informations granulaires à partir de vos sites et applications. »

Google Analytics est la solution d’analyse web leader du marché depuis 2005. S’inscrire et utiliser la version standard de Google Analytics, idéale pour les particuliers ou les TPE/PME, est gratuit. Les grandes organisations opteront plutôt pour la version premium : Google Analytics 360.

Quels canaux choisir dans le cadre d’une relation client omni-canal ?

Quels sont les canaux à utiliser en priorité et les conditions à réunir pour la création d’une relation client omni-canal efficace et durable ? Chacun est aujourd’hui convaincu de la nécessité de proposer une relation client omni-canal. Mais quels sont les éléments clés pour réussir ? 

La notion d’omni-canal peut être interprétée de différentes façons. Certains vont vouloir être présents sur tous les canaux possibles de la relation client, quand il faut avant tout assurer sa présence sur les canaux ad hoc, avec la bonne communication vers chaque prospects/clients. Le défi n’est pas d’être omniprésent mais d’être pertinent. Aujourd’hui comme hier, les attentes des prospects/clients sont quasiment les mêmes vis-à-vis des services clients. Ils sont en attente de fluidité, de délais rapides de traitement de leur demande et surtout, ne pas avoir à se répéter en passant d’un canal à l’autre, d’un interlocuteur à l’autre. Dans ce contexte, l’important c’est la connaissance du client et le partage de cette connaissance entre les canaux. Ces deux éléments sont essentiels pour tenir la promesse d’une expérience véritablement omni-canal.

Comment effectuer le choix de canaux prioritaires à utiliser dans le cadre d’un projet de relation prospects/clients omni-canal ? 

En premier lieu, le maintien de la qualité de l’expérience offerte sur les canaux privilégiés par les clients, à savoir l’e-mail et le téléphone, est important. Mais les comportements digitaux évoluent et les organisations doivent s’ouvrir aux nouveaux canaux de communication digitale. Une étude récente fait en effet état d’une évolution des usages : le taux d’utilisation des messageries instantanées dans la relation client a augmenté de 30% et le chat de 35% ! Mais ce constat effectué, la remise en question du choix des canaux à utiliser pour mieux répondre aux attentes des clients, doit s’opérer. Il va falloir tenir compte de différents paramètres, notamment que l’utilisation de tel ou tel canal diffère suivant l’âge et le profil du client, mais aussi du domaine d’activité de l’organisation ou encore de la zone géographique. Par exemple le courriel est plus souvent utilisé par les cadres, alors que les médias sociaux sont largement privilégiés par les moins de 25 ans. Enfin, le choix du canal par le client dépend de la complexité de sa demande. Le chat ou les messageries instantanées seront plus souvent choisis pour des questions simples et rapides. Mais plus la complexité de la demande est grande, plus l’impact émotionnel est fort, plus l’humain s’avère nécessaire. La relation client omni-canal signifie pour le client une possibilité de choix du canal le plus pertinent en fonction de son besoin.

Comment tenir compte des préférences des prospects/clients lorsque celles-ci sont en constante évolution ?

Les prospects/clients utilisent tous les canaux disponibles et n’hésitent plus à passer de l’un à l’autre. Le suivi de ces évolutions, l’adaptation à de nouveaux usages, est un défi technique et organisationnel pour les entreprises. Le choix d’un dispositif omni-canal qui permette l’activation rapide et facile de nouveaux canaux en fonction de l’évolution des habitudes des consommateurs, est la clé d’une politique de relation client omni-canal réussie !

Pourquoi automatiser sa base de données clients ?

Quels sont les canaux à utiliser en priorité et les conditions à réunir pour la création d’une relation client omni-canal efficace et durable ? Chacun est aujourd’hui convaincu de la nécessité de proposer une relation client omni-canal. Mais quels sont les éléments clés pour réussir ? 

La notion d’omni-canal peut être interprétée de différentes façons. Certains vont vouloir être présents sur tous les canaux possibles de la relation client, quand il faut avant tout assurer sa présence sur les canaux ad hoc, avec la bonne communication vers chaque prospects/client. Le défi n’est pas d’être omniprésent mais d’être pertinent. Aujourd’hui comme hier, les attentes des prospects/clients sont quasiment les mêmes vis-à-vis des services clients. Ils sont en attente de fluidité, de délais rapides de traitement de leur demande et surtout, ne pas avoir à se répéter en passant d’un canal à l’autre, d’un interlocuteur à l’autre. Dans ce contexte, l’important c’est la connaissance du client et le partage de cette connaissance entre les canaux. Ces deux éléments sont essentiels pour tenir la promesse d’une expérience véritablement omni-canal.

Comment effectuer le choix de canaux prioritaires à utiliser dans le cadre d’un projet de relation prospects/client omni-canal ? 

En premier lieu, le maintien de la qualité de l’expérience offerte sur les canaux privilégiés par les clients, à savoir l’e-mail et le téléphone, est important. Mais les comportements digitaux évoluent et les organisations doivent s’ouvrir aux nouveaux canaux de communication digitale. Une étude récente fait en effet état d’une évolution des usages : le taux d’utilisation des messageries instantanées dans la relation client a augmenté de 30% et le chat de 35% ! Mais ce constat effectué, la remise en question du choix des canaux à utiliser pour mieux répondre aux attentes des clients, doit s’opérer. Il va falloir tenir compte de différents paramètres, notamment que l’utilisation de tel ou tel canal diffère suivant l’âge et le profil du client, mais aussi du domaine d’activité de l’organisation ou encore de la zone géographique. Par exemple le courriel est plus souvent utilisé par les cadres, alors que les médias sociaux sont largement privilégiés par les moins de 25 ans. Enfin, le choix du canal par le client dépend de la complexité de sa demande. Le chat ou les messageries instantanées seront plus souvent choisis pour des questions simples et rapides. Mais plus la complexité de la demande est grande, plus l’impact émotionnel est fort, plus l’humain s’avère nécessaire. La relation client omni-canal signifie pour le client une possibilité de choix du canal le plus pertinent en fonction de son besoin.

Comment tenir compte des préférences des prospects/clients lorsque celles-ci sont en constante évolution ?

Les prospects/clients utilisent tous les canaux disponibles et n’hésitent plus à passer de l’un à l’autre. Le suivi de ces évolutions, l’adaptation à de nouveaux usages, est un défi technique et organisationnel pour les entreprises. Le choix d’un dispositif omni-canal qui permet l’activation rapide et facile de nouveaux canaux en fonction de l’évolution des habitudes des consommateurs, est la clé d’une politique de relation client omni-canal réussie !

De l’expérience client numérique à l’acquisition client

Selon les dernières enquêtes, l’entreprise consacre en moyenne entre 5 et 12% de son CA annuel en marketing. Alors que des millions d’entreprises considèrent le marketing numérique comme incontournable pour booster les ventes et la croissance de l’organisation qui en résulte, d’autres chefs d’entreprise ne sont pas encore convaincus de son efficacité et ont souvent des a priori négatifs sur le retour sur investissement du marketing numérique.

Pour autant, le monde du marketing numérique est en train d’évoluer, ce qui pourrait signifier que le point de vue des chefs d’entreprise pourrait aussi changer. Au retour sur investissement comme mesure de performance, pourrait en effet se substituer la valeur de l’expérience client et de l’acquisition.

L’approche omni-canal

Au cours de ces dernières années, le temps de consultation d’un écran a considérablement progressé, les progrès technologiques des Smartphones continuant de façonner une société connectée “ toujours active ”, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

En fait, au cours des douze derniers mois seulement, le temps de consultation d’écran a augmenté de 78%, signifiant clairement que les publics cibles passent plus de temps en ligne que jamais auparavant.

Une stratégie omni-canal permet d’atteindre et d’engager non seulement une plus grande part de votre public cible, mais décuple aussi l’acquisition de prospects/clients et leur fidélisation à la marque.

Bien que cela présente une opportunité claire pour les marques d’engager directement des publics cibles via une plate-forme avec laquelle ils interagissent de manière constante, cela présente également un défi évident, car des entreprises concurrentes se battent pour le même espace numérique.

Lorsque les prospects/clients bénéficient d’une expérience et d’un parcours fluide du point de contact au point de vente, ils sont beaucoup plus enclins à rester fidèles à la marque

Le défi consiste donc à déplacer l’attention d’un seul flux marketing, comme les publicités Facebook, et à créer une stratégie omni-canal, intégrant autant de canaux pertinents que possible pour créer une expérience client transparente à travers chaque point de contact.

En plus de développer la notoriété de la marque, une stratégie omni-canal permet d’atteindre et d’engager non seulement une plus grande part de votre public cible, mais décuple aussi l’acquisition de prospects/clients et leur fidélisation à la marque.

De l’expérience client à l’acquisition client

Lorsque les prospects/clients bénéficient d’une expérience et d’un parcours fluide du point de contact au point de vente, ils sont beaucoup plus enclins à rester fidèles à la marque, notamment si la même expérience satisfaisante est cohérente après l’acquisition.

Jusqu’alors, les organisations qui consacraient des budgets marketing dans des campagnes autonomes, telles que la publicité sur les réseaux sociaux ou les médias payants [pay-per-click] étaient rapidement déçues lorsqu’elles n’enregistraient pas un retour sur investissement rapide.

En fin de compte, les dirigeants d’entreprise doivent considérer le marketing numérique de la même façon que toute autre fonction clé de leur entreprise – avec engagement et cohérence.

Les opérations marketing autonomes et trop souvent incohérentes doivent laisser la place à des stratégies totalement orientées commerce en maximisant tous les canaux pertinents pour augmenter la notoriété de la marque, engager le public cible et intégrer l’ensemble des processus de vente et de fidélisation des clients.

Ce n’est que de cette manière – et en maximisant les données disponibles – que les organisations auront une appréciation précise à la fois du coût d’acquisition de leurs clients, mais également de leur valeur réelle et de leur potentialité de croissance.

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