L’Actu de la Data

L’omnicanalité : la clé d’un service de qualité et sur-mesure

La stratégie de fidélisation des clients est aussi primordiale que celle visant à les acquérir et /ou les convertir. Une seule communication mal calibrée peut affecter négativement et durablement le lien entre le client et la marque. Une stratégie efficace de service client peut au contraire renforcer ce rapport et booster la proximité entre cette dernière et son audience.

Le service client vise à offrir un service de qualité et sur-mesure à chacun des points de contacts entre la marque et le prospect/client. Le service client consacre une attention particulière à la relation qu’il entretient avec le client pour améliorer son expérience.

Lieu de vente physique, adresse de messagerie ou formulaire de contact sur le site de la marque, … En 2023, il existe un énorme potentiel d’interactions possibles entre les clients et une marque

Avant-vente, assistance après-vente, maintenance : une attention spécifique est apportée à l’échange et à la réponse proposée au client. 

Lieu de vente physique, adresse de messagerie ou formulaire de contact sur le site de la marque, FAQ, chatbot, hotline, réseaux sociaux, etc. : en 2023, il existe un énorme potentiel d’interactions possibles entre les prospects/clients et une marque. Ces canaux de communication divers permettent au client de conserver un lien avec la marque de façon quasi-instantanée et d’utiliser tel ou tel canal en fonction du moment de la journée, de la raison et de l’urgence de sa sollicitation. 

Ce qui est également important, c’est que les prospects/clients devenus de plus en plus exigeants, s’attendent aujourd’hui à vivre une expérience fluide et unifiée sur l’ensemble des canaux qu’ils peuvent utiliser.

Ainsi, l’un des principaux critères de performance d’une stratégie de service client est de mettre en œuvre un dispositif omnicanal efficace. Récupérer, traiter et unifier des données provenant des différentes interactions du client avec la marque sur tous les canaux mis à sa disposition fournit à la marque le bénéfice d’une vision globale des attentes et des comportements du client. Ces données précieuses et informatives sur le client permettent de communiquer avec lui en s’appuyant sur la globalité de l’historique de ses échanges avec la marque, quel que soit le canal de communication employé. Et cela avec comme objectif final de lui proposer une réponse plus pertinente et adaptée à son besoin. 

Ce qui est également important, c’est que les prospects/clients devenus de plus en plus exigeants, s’attendent aujourd’hui à vivre une expérience fluide et unifiée sur l’ensemble des canaux qu’ils peuvent utiliser. Par exemple, dans le métro, le client utilisera plus volontiers une application sur son téléphone mobile pour communiquer avec la marque alors que sur son lieu de travail, il privilégiera l’utilisation de son ordinateur en se rendant sur le site web de la marque, en bénéficiant de la même expérience client. La marque de son côté doit veiller à tout mettre en œuvre pour offrir au client des réponses rapides à ses demandes afin que ce dernier se sente reconnu et pris en considération, et ce quel que soit le canal employé. La marque pourra alors réellement se différencier de la concurrence.

Pour conclure, l’omnicanalité optimise fortement l’expérience multicanale déjà effective depuis de nombreuses années. En effet, cette dernière n’offrait pas un suivi des besoins clients 100 % performant, car chaque canal fonctionnait de manière autonome. L’intérêt de l’omnicanalité, c’est que les points d’interactions sont liés entre eux, ce qui a pour conséquence une perception homogène de la marque par le client, indépendamment de son itinéraire emprunté.

Une évolution de Google Analytics programmée pour 2023

Google, le géant californien de la Tech n’a pas toujours été sans reproche en matière de protection des données et la sanction infligée par la CNIL en janvier 2022, afférente au fonctionnement de Google Analytics, l’atteste. Aujourd’hui, en guise de réaction, et comme annoncé il y a déjà quelques mois, Google Analytics poursuit son évolution, sa version upgradée sera effective en 2023. Qu’est ce qui va changer ? Comment procéder pour ne pas perdre ses bases de données ? Voici quelques explications.

Une décision de la CNIL qui a fait office de tremblement de terre dans le monde de l’Internet.

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a en effet, pendant l’année 2022, considéré que Google Analytics était en conformité avec le RGPD que dans un certain cas d’utilisation.

Le rassemblement des données collectées à la fois via leur site internet et via leur application, sera possible. Cette évolution de la solution permettra une analyse des données plus exhaustives.

Cette nouvelle avait fait l’effet d’une bombe puisque Google Analytics est la solution d’analyse de données la plus employée par les gestionnaires de sites pour connaitre et analyser le trafic.

Déclaration directement consécutive à cette sanction de la CNIL, Google avait alors annoncé qu’en 2023, la version actuelle de Google Analytic cédera sa place à une nouvelle, totalement respectueuse du RGPD.

Une évolution de Google Analytics programmée pour 2023

La version vieillissante GA3 de Google Analytics et les sanctions de la CNIL ayant freiné son exploitation en France, Google présente donc une nouvelle version de sa solution d’analyse :  GA4.

GA4 permettra de transmettre beaucoup plus facilement des données entre les plateformes Google et facilitera ainsi l’analyse des données sur des plateformes comme Google Ads

Concrètement, plusieurs changements sont prévus

Pour les utilisateurs, quelques grandes modifications seront à prendre en compte dans la nouvelle version de Google Analytics :

  1. Pour les organisations exploitant un site web et une application mobile pour smartphone et tablette, le rassemblement des données collectées à la fois via leur site internet et via leur application, sera possible. Cette évolution de la solution permettra une analyse des données plus exhaustives.
  2. Bien entendu, la version GA4 de la solution est conçue pour être en parfaite conformité avec le RGPD. Parmi les évolutions, entre autres, la conservation des adresses IP des utilisateurs ne sera plus de mise et les cookies tiers ne seront plus appliqués.
  3. Le fonctionnement de cette version 2023 se basera désormais sur les évènements, à la notable différence de la version actuelle basée sur des modèles de données.
  4. GA4 permettra de transmettre beaucoup plus facilement des données entre les plateformes Google et facilitera ainsi l’analyse des données sur des plateformes comme Google Ads, permettant une analyse plus pertinente des campagnes publicitaires.

La migration des bases de données entre GA3 et GA4 s’effectue-t-elle de façon automatique ?

Non, la migration des données entre les deux versions ne pourra se faire automatiquement, les utilisateurs devront transférer eux-mêmes leurs données.

Les dates annoncées par Google sont les suivantes :

  • 01/07/2023 : les données intégrées à GA3 ne seront plus traitées
  • Entre le 01/07 et le 31/12/2023 : la conservation des données sera garantie sur la plateforme GA3
  • 31/12/2023 : la suppression de toutes les données non transférées de GA3 vers GA4 sera effective

Quelles sont les actions à mener par les utilisateurs ?

  1. L’installation du GA4
  2. La connexion à son compte
  3. Le transfert de toutes les données de GA3 vers GA4 avant le 31/12/2023

Comment vos données peuvent-elles être génératrices de chiffre d’affaires ?

Les données font aujourd’hui partie intégrante des actifs de l’entreprise, et leur exploitation n’est plus réservée qu’aux seules grandes organisations. De nombreux dispositifs logiciels ont été développés pour vous permettre d’en extraire la richesse. Mais, le challenge à relever réside surtout dans la collecte et l’organisation de vos bases de données pour qu’elles vous fournissent les bonnes réponses.

La stratégie ad hoc pour visualiser la globalité de vos données

L’analyse des données d’entreprise est l’un des sésames nécessaires au développement de votre organisation. Bien gérer votre tableau de bord de données vous permettra de mettre en pratique des actions créatrices de valeur commerciale.

Ces pratiques sont :

– La définition des objectifs de votre organisation pour l’établissement d’une feuille de route stratégique. À cette étape, vous déciderez quelles sont les données à recouper et analyser ;

– La création d’une gouvernance des données proactive et puissante au sein de de votre organisation ;

Une meilleure compréhension et assimilation des informations : La compréhension et le traitement de vos données seront optimisés grâce à leur analyse

La compréhension du comportement des prospects/clients

L’analyse du comportement de vos prospects/clients est une étape indispensable pour le pilotage de votre stratégie. À partir de cette analyse, votre organisation bénéficiera d’informations que vous pourrez exploiter pour une augmentation sensible de sa productivité et de ses performances. Vous pourrez également peaufiner vos stratégies commerciales grâce aux analyses de data-visualisation suivantes :

– Analyse prédictive : votre organisation pourra bénéficier des informations nécessaires à l’anticipation de ce qui pourrait se passer dans un avenir proche ;

– Analyse descriptive : pour une meilleure compréhension de l’historique passé ;

– Analyse prescriptive : votre organisation pourra initier des actions par anticipation pour atteindre ses objectifs de production.

Diverses solutions de visualisation des données sont disponibles sur le marché pour s’adapter à votre niveau d’analyse de données

Avantage de la visualisation des données

Quels sont les bénéfices de l’exploitation de données ?

– Une meilleure compréhension et assimilation des informations : La compréhension et le traitement de vos données seront optimisés grâce à leur analyse ;

– Un gain de temps : Avec vos tableaux de bord, vous pourrez analyser une grande quantité de données informatives en quelques secondes ;

– Une aide à la prise de décision : Le bénéfice d’informations claires vous permettra une identification de vos forces et faiblesses pour optimiser votre stratégie ;

– Une augmentation de la réactivité : Vous pourrez évaluer des situations plus facilement. Votre organisation gagnera en réactivité face aux changements et sera donc en plus grande capacité de saisir de nouvelles opportunités ;

– L’interaction avec les données : Vous pourrez aller plus loin dans la découverte des données que vous avez à disposition.

Monétisation des datas

La monétisation des datas est une nouvelle source de revenus créée à partir des données. Aujourd’hui, chaque donnée peut être valorisée et monétisée. 

Vous pouvez monétiser vos données de deux manières :

– Vous pouvez vendre certaines de vos données en direct ou en faisant appel à un tiers ;

– Vous pouvez échanger vos datas avec d’autres détenteurs de datas ;

Diverses solutions de visualisation des données sont disponibles sur le marché pour s’adapter à votre niveau d’analyse de données. Pour effectuer votre choix, vous devrez prendre en compte plusieurs éléments : une localisation des serveurs respectant le RGPD, une solution simple et intuitive, une gestion possible de plusieurs ensembles de données, une fonctionnalité de création de graphiques, une tarification correcte et une assistance client de qualité.

Le management et la monétisation des données sont assurément l’avenir de votre organisation.

Comment se protéger des cyber-attaques ?

L’avènement des technologies de l’information et de l’informatique les plus novatrices a été un véritable booster de croissance pour les organisations. Pour autant de nouveaux risques liés au développement de ces technologies sont apparus, et la cyber-sécurité s’avère aujourd’hui un enjeu stratégique pour la plupart des entreprises. 

En 2023, il est donc très important pour les organisations de prendre en compte très sérieusement ces nouveaux risques cyber, et de mettre en place des dispositifs pour s’en prémunir, pour y faire face et se relever en cas d’attaque.

De lourds impacts sur les infrastructures techniques des organisations jusqu’à la perte de secrets d’entreprise en passant par la divulgation de bases de données client.

Les cyberattaques peuvent revêtir diverses formes.

L’actualité est malheureusement truffée d’exemples de graves conséquences de cyber-attaques, en France comme à l’étranger. En 2007, l’Estonie a ainsi vécu une paralysie de ses infrastructures suite une attaque provenant de l’étranger, des hôpitaux se sont vus demandés des rançons, et dernièrement notre région Guadeloupe a subi une attaque massive. Si ces attaques peuvent se traduire par des demandes de rançons, elles peuvent aussi prendre la forme de destruction des infrastructures, ou de vol de bases de données stratégiques. 

Les motifs de ces attaques peuvent être politiques, crapuleux. Dans un contexte de guerre économique, les organisations doivent absolument prendre conscience que si le web est fournisseur d’opportunité de développement, l’utiliser comporte malheureusement des risques aux conséquences potentiellement dévastatrices : de lourds impacts sur les infrastructures techniques des organisations jusqu’alors la perte de secrets d’entreprise en passant par la divulgation de bases de données client.

Des raisons d’attaquer diverses, mais aussi des formes variées…

Les raisons de lancement d’une cyber-attaques sont diverses, mais leur plus grande dangerosité vient du nombre de formes différentes qu’elles peuvent revêtir. La plus populaire et courante est bien entendu l’hameçonnage via des e-mails adressés aux collaborateurs de l’entreprise, ou phishing, mais d’autres formes de cyber-attaques sont aussi possibles comme l’envoi de requêtes en masse sur les sites web ciblés pour les saturer.

Il est également souhaitable de prendre des mesures qui vont de soi, comme par exemple vérifier le bon niveau de sécurité des serveurs sur lesquels vos bases de données sont stockées, et en les répartissant à bon escient. 

Pour autant, la réussite de ces cyber-attaques a une source commune : dans l’immense majorité des cas, ces cyber-attaques fonctionnent et atteignent leurs objectifs à la suite d’erreurs d’origine humaine, des acteurs de l’entreprise n’ayant pas été suffisamment vigilants.

Comment se protéger des cyber-attaques ?

Tout d’abord, former et sensibiliser ses salarié(e)s est devenu absolument nécessaire pour diminuer au maximum les chances de succès des cyber-attaques. Parallèlement, des dispositifs de protection peuvent être déployés, de manière statique ou proactive, testant les capacités de réponse ou de défense des infrastructures informatiques des organisations. Il est également souhaitable de prendre des mesures qui vont de soi, comme par exemple vérifier le bon niveau de sécurité des serveurs sur lesquels vos bases de données sont stockées, et en les répartissant à bon escient. 

Pour autant, les organisations doivent aussi être en capacité de réaction, une fois qu’elles ont subi une cyber-attaque. Ainsi, parallèlement aux démarches légales à effectuer il est possible de recourir à des services de continuité d’activité. Ces derniers, que proposent certains prestataires, consistent à la sauvegarde de vos données, à leur réinstallation et à un redémarrage rapide de l’activité après avoir nettoyé les fichiers de tous malwares.

Comment utiliser une plateforme de gestion des données de manière efficace ?

Une plateforme de gestion des données a pour fonction de collecter des données issues de diverses sources telles que les analyses Web, les médias sociaux, les réseaux publicitaires, les bases de données clients et les sources hors ligne.

L’organisation de ces données s’effectue ensuite en profils basés sur certains critères démographiques comme l’âge ou le sexe, lesquels pourront être segmentés en groupes selon des caractéristiques communes telles que les centres d’intérêt ou les comportements d’achat.

En plus d’apporter une aide aux organisations pour le ciblage des bonnes audiences avec les bons messages, une DMP peut également les aider dans la gestion de leurs données.

Une fois que la collecte et l’organisation des données sont effectuées, les données peuvent servir au ciblage des campagnes publicitaires. Par exemple, les annonceurs peuvent utiliser la plateforme de gestion des données pour procéder à l’identification des prospects/clients potentiels, susceptibles d’être intéressés par leurs produits/services et les cibler avec des annonces publicitaires personnalisées. Une plateforme de gestion des données (DMP) offre aussi aux entreprises des possibilités de suivi de leurs campagnes en temps réel et d’ajustement de leurs stratégies en conséquence.

Les organisations peuvent gagner du temps et de l’argent tout en bénéficiant d’informations précieuses sur les préférences et les comportements de leurs prospects/clients.

En plus d’apporter une aide aux organisations pour le ciblage des bonnes audiences avec les bons messages, une DMP peut également les aider dans la gestion de leurs données par l’automatisation des tâches telles que la collecte, l’organisation, l’analyse et le reporting des tendances des données.

En adoptant l’usage de cette technologie, les organisations peuvent gagner du temps et de l’argent tout en bénéficiant d’informations précieuses sur les préférences et les comportements de leurs prospects/clients.

Comment exploiter une DMP de manière efficace ?

Pour exploiter efficacement une plateforme de gestion des données, une organisation et une compréhension ad hoc du système sont nécessaires. Voici quelques recommandations pour y parvenir :

1. Définir une véritable stratégie en matière de données : Constituez un plan pour garantir la fiabilité des données et leur sécurité, ainsi que leur conformité avec les réglementations en vigueur. Cela implique la mise en place des process qui encadrent l’utilisation des données et la création des politiques qui régissent comment elles sont stockées, accessibles et utilisées.

2. Utiliser des solutions d’automatisation : L’automatisation de certaines tâches minimise de fait les erreurs manuelles et libère des ressources pour des tâches plus importantes. Cela inclut l’utilisation de solutions d’automatisation telles que des robots pour le traitement des données, la fourniture automatisée de rapports ou le déclenchement d’actions spécifiques lorsque certaines conditions sont remplies.

3. Mettez en place des dispositifs de sécurité : Veillez à ce que vos données soient protégées contre toute intrusion non autorisée ou toute utilisation abusive en mettant en place des dispositifs de sécurité tels que des process d’authentification des utilisateurs et des protocoles de cryptage.

4. Veillez à contrôler la qualité des données : Effectuez un contrôle permanent de la qualité des données de votre système pour être certain qu’elles restent fiables et à jour. Procédez donc à des vérifications régulières des enregistrements en double, des valeurs manquantes ou incorrectes, ou des informations périmées.

5. Analysez de manière régulière les données : Procédez à une analyse régulière de vos données afin de repérer les tendances ou les modèles qui peuvent être utilisés pour un éclairage des décisions à prendre concernant le développement ou l’amélioration des produits/services à la clientèle.

Comment les entreprises de l’UE peuvent-elles sauvegarder leur souveraineté numérique ?

Le contexte économique et politique d’aujourd’hui, pour le moins incertain, engage les organisations et chaque nation à tenter au maximum de conserver leur souveraineté en matière de données. Voici quelques recommandations pour y arriver. 


De fait les organisations de l’Union Européenne sont en grande partie dépendantes des technologies étrangères. Résultat, aucune ne fait partie des vingt premières marques technologiques mondiales, et un peu plus de 90 % des données du monde occidental sont gérées par des entités contrôlées par les États-Unis.

Par exemple, les autorités de surveillance US peuvent solliciter un accès direct aux fournisseurs de services, ce qui autorise ainsi le transfert des données personnelles des citoyens de l’UE aux USA, sans respecter les règles de confidentialité imposées par le RGPD. Pour autant, en février 2022, l’Union Européenne, par la CNIL, jugeait illégaux les transferts de données de Google Analytics.

Comment les organisations de l’UE peuvent-elles sauvegarder leur souveraineté numérique ?

Pour le RGPD, le transfert des bases de données contenants des données personnelles de citoyens de l’Union Européenne vers des pays ne garantissant pas une protection ad hoc est impossible. Ainsi, aux USA, aucune loi fédérale ne protégeant les données, et une trop grande souplesse des lois sur la protection de la vie privée par rapport au RGPD, en font une zone à éviter. Qui plus est, les autorités de surveillance américaines peuvent avoir accès à toute base de données (contenant, par exemple, des informations personnelles sur des citoyens de l’UE) détenue par une organisation d’outre Atlantique, quel que soit l’emplacement du serveur. C’est la raison pour laquelle le Privacy Shield s’est soldé par un échec. 

Rendre obligatoire pour les organisations de l’UE un choix de solution technologique européenne et d’hébergement local de leurs données.

La solution pour l’Europe pourrait être d’écarter par voie réglementaire, les grandes organisations US, et de rendre obligatoire pour les organisations de l’UE un choix de solution technologique européenne et d’hébergement local de leurs données. Mais l’obtention d’une souveraineté numérique est loin d’être gagnée, le Web et la circulation des données n’ayant en effet aucune frontière.

Depuis 2020, l’Europe a lancé son propre projet de cloud souverain appelé Gaia-X, pour concurrencer AWS / Azure / Google Cloud. Ce projet s’est malheureusement rapidement essoufflé, par manque d’objectifs clairs et une ambition politique trop importante.

D’autres perspectives positives sont heureusement en vue. En effet, la présidence française de l’UE en 2022 a prôné un renforcement de la sécurité du cyber espace, l’attirance d’investissements et de talents étrangers pour la création d’organisations de dimension mondiale, un encouragement de normes libres et ouvertes et des conditions de concurrence équitables aux organisations sur le marché unique numérique.

Inciter plutôt que menacer, voici la nouvelle stratégie, à moyen terme, pour renforcer le secteur technologique de l’UE. 

Trouver un nouvel accord entre l’Union Européenne et les USA

L’autre perspective possible est de parvenir à trouver un terrain d’entente entre l’Union Européenne et les USA sur le transfert de données, comme évoqué en mars dernier lors d’une conférence de presse conjointe du Président US et du Président de la Commission européenne.

Aujourd’hui, seul un accord d’intention a été signé entre les deux dirigeants politiques. Le projet devrait être finalisé courant 2023 et entrer en vigueur dans plus longtemps encore…

L’e-mail marketing en 2023

Alors que les pratiques du marketing digital sont en pleine évolution, l’e-mail marketing reste l’un des vecteurs les plus performants, notamment en termes de rentabilité pour les marketeurs. Afin de continuer de bénéficier des performances de l’e-mail marketing, voici quelques tendances pour l’année à venir.

1. Développez l’interactivité

L’envoi d’e-mails statiques n’est pas suffisant pour satisfaire vos prospects/clients. Si vous souhaitez que vos emails suscitent des interactions, rendez les dynamiques. L’interactivité de vos e-mails est assurément l’un des vecteurs d’amélioration de leur efficacité. Les e-mails interactifs contiennent des éléments que les destinataires peuvent activer sans avoir à visiter une autre page et à quitter leur messagerie, par exemple des vidéos à visionner ; des curseurs à manipuler, etc.

2. Optez pour la personnalisation

Oui, la personnalisation optimisera non seulement le taux d’ouverture, mais aussi l’engagement. L’inclusion du prénom du destinataire dans la ligne d’objet ou souhaiter son anniversaire peut être un bon début de personnalisation.

Ce sont des e-mails qui sont adressés en fonction de la manière dont les prospects/clients interagissent avec vos produits/services. 

Veillez aussi à ce que l’émetteur de votre e-mail soit une personne et non une entreprise. Incluez donc le nom d’une personne dans la section « de ».  L’automatisation favorise évidemment la personnalisation, car elle peut être un moteur de déclenchement d’e-mails par le comportement. 

3. Automatisez l’envoi de vos e-mails !

Utilisez l’automatisation comme un vecteur essentiel de vos stratégies e-mail marketing. Vous pouvez conserver l’intérêt de votre cible sans avoir à développer individuellement des messages pour chaque prospect/client, en ayant mis en œuvre des dispositifs d’automatisation des e-mails ; des e-mails de bienvenue ; des séquences de réengagement, etc.

Le dernier conseil en matière de pratique d’e-mailing, à adopter en 2023, concerne le mobile. En effet, de plus en plus de prospects/clients utilisent les appareils mobiles pour consulter leurs boîtes de réception.

4. Utilisez du contenu généré par le destinataire

Une autre pratique qui devrait se développer est l’utilisation d’un contenu généré par l’utilisateur dans vos campagnes d’e-mail marketing. Le contenu généré par l’utilisateur (UGC) peut être de formats divers (texte, vidéos, images, audio), créé par les utilisateurs finaux de biens/services. Selon Hubspot, 4/5ème des consommateurs achètent un produit/service qui leurs a été recommandé. Par ailleurs, 9 clients sur 10 font plus confiance au contenu publié par une personne que par une marque. Un contenu généré par l’utilisateur pimentera à coup sûr votre campagne d’e-mailing.

5. L’email marketing sur les appareils mobiles

Le dernier conseil en matière de pratique d’e-mailing,à adopter en 2023, concerne le mobile. En effet, de plus en plus de prospects/clients utilisent les appareils mobiles pour consulter leurs boîtes de réception. Selon les dernières statistiques, si 45% des e-mails sont réceptionnés et consultés via des appareils mobiles, 3% des destinataires d’e-mails ayant ouvert leurs emails sur mobile, en prennent à nouveau connaissance plus tard dans la journée. Cette utilisation massive du mobile pour consulter les e-mails exige de vous assurer que vos emails sont bien responsive et apparaissent donc correctement sur les appareils mobiles.  Vous souhaitez que vos campagnes d’e-mail marketing  restent pertinentes en 2023, qu’elles soient compétitives et rentables ; offrez donc une expérience mobile positive à vos prospects/clients. Vous prendrez ainsi facilement une longueur d’avance sur vos concurrents. Bonne année d’e-mailing 2023 ! 

28% des entreprises françaises se considèrent cyber-résilientes

Selon une étude annuelle de Cisco, près des 2/3 des entreprises questionnées déclarent avoir subi des incidents importants de sécurité ayant impacté négativement leurs opérations commerciales, 4 800 dirigeants de 25 pays ont répondu. 

Parmi les dirigeants sondés, bien que la quasi-totalité déclare la sécurité comme très importante, seulement 28 % des sondés français estiment que leur organisation est résiliente en cas de cyber-événement très grave. Pour rappel, le rapport 2021 se focalisait sur les architectures, les technologies et les stratégies opérationnelles pouvant améliorer la résilience des organisations. Le rapport 2022 se concentre sur les facteurs culturels, environnementaux et les solutions que les organisations ont adopté pour atteindre la résilience en matière de sécurité.

Les principales typologies d’incidents sont : les violations de réseau ou de bases de données (51%), les dysfonctionnements de réseau ou de système (51 %), etc.

L’importance avérée de la résilience

Les 2/3 des entreprises questionnées ont déjà subi un événement de sécurité impactant leurs activités. Les principales typologies d’incidents sont : les violations de réseau ou de bases de données (51 %), les dysfonctionnements de réseau ou de système (51 %), les ransomwares (47%) et les attaques DDoS (46,5%). L’immense majorité de ces incidents ont gravement impacté les organisations mais également leur écosystème. Les principales conséquences citées sont l’interruption des systèmes d’’information (63%), la perturbation de la chaîne d’approvisionnement (45 %), des opérations internes (42 %) et l’affectation durable de l’image de marque (40 %). « Les trois volets de l’étude observent ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas en matière de cybersécurité. Le but ultime est l’identification des pratiques qui conduisent à des résultats plus fiables pour les défenseurs », a déclaré Jeetu Patel, vice-président exécutif et Directeur Général de la sécurité de Cisco. Dans notre dernier rapport, nous nous sommes focalisés sur l’identification des éléments clés qui font progresser la résilience de la sécurité d’une organisation parmi les meilleures de l’industrie. »

Les organisations doivent s’attacher à réduire la complexité lorsqu’elles migrent de solutions sur site à des solutions technologiques entièrement basées sur le cloud.

Les 7 éléments de réussite en matière de sécurité

L’étude adopte une méthode d’analyse qui permet d’évaluer la résilience sécuritaire des organisations sondées, et d’identifier 7 éléments de réussite basés sur des données de performance. En premier lieu, l’humain est un acteur incontournable de la sécurité, car le leadership, la culture d’entreprise et les ressources ont un impact considérable sur la résilience. Le management a donc un rôle primordial à jouer. La culture de l’organisation en matière de sécurité doit, de fait, être largement présente et partagée, et avoir du personnel et des compétences internes supplémentaires pour répondre aux incidents. Mais aussi, les organisations doivent s’attacher à réduire la complexité lorsqu’elles migrent de solutions sur site à des solutions technologiques entièrement basées sur le cloud. Les dispositifs technologiques sur site ou dans le cloud doivent donc être mis en œuvre. Enfin, le fait d’’adopter et de maîtriser des dispositifs de sécurité avancés ont impacté significativement et positivement les résultats en matière de résilience. Une infrastructure aboutie de Zero Trust et des capacités sophistiquées de détection et de réponse étendues doivent par conséquent être mis en œuvre et faire converger le réseau et la sécurité dans un dispositif  mature de services d’accès sécurisé dans le cloud, est la clé de la résilience en matière de sécurité.

Le PGI, un levier majeur de croissance pour les PME 

Le PGI (Progiciel de gestion intégré) offre de nombreux avantages : une plus grande productivité, regroupement des informations, minimisation des erreurs, traçabilité, sécurité, temps réel et aide à la décision.

Basé sur le concept de partage des bases de données et de leur mise à jour en temps réel, Le PGI permet l’automatisation de nombreux process, offrant donc à l’organisation la possibilité de concentrer son attention sur le développement de son business. Compte tenu de leurs modes de fonctionnement, ces solutions de gestion constituent un levier majeur pour un réel renforcement du développement des PME.

L’unification du système d’information

En offrant à tous les services de l’organisation des possibilités de travail sur une base de données unique et partagée, l’entreprise peut ainsi procéder à l’uniformisation de son système d’information. Le recours à un PGI assure à l’organisation une sécurisation efficace de ses bases de données, toutes leurs données étant historisées et traçables à n’importe quel moment.

De ce fait, le PGI s’avère aujourd’hui de façon incontestable un excellent vecteur de productivité grâce à la mutualisation des informations et leur regroupement au sein du PGI et ainsi accessible à tout un chacun.L’absence de ressaisies permet par ailleurs de gagner un temps très important, les organisations de toutes tailles limitant également les risques d’erreurs et les éventuels retards de traitement.

Une traçabilité précise des données

Le recours à un PGI assure à l’organisation une sécurisation efficace de ses bases de données, toutes leurs données étant historisées et traçables à n’importe quel moment. Concrètement, il est très simple et aisé d’identifier très rapidement les fournisseurs intervenant dans la transformation de matières premières en produits finis ou encore de repérer d’éventuelles évolutions de facturation.

Ces possibilités de traçage total des données en amont et en aval participent activement et directement au respect des différentes contraintes légales qui sont actuellement en vigueur (loi anti-fraude à la TVA, RGPD…).

L’optimisation des processus métiers et organisationnels

L’efficacité structurante du PGI génère une meilleure communication entre les acteurs des différents départements de l’organisation puisque toutes les informations y circulent en temps réel.

En utilisant intelligemment un PGI, la coordination des actions des différents départements de l’entreprise est nettement optimisée et tous les efforts peuvent être concentrés sur les attentes des clients.

L’accès aux bases de données s’effectue en temps réel et les dashboards sont constitués à partir de données fiables en quelques clics.

La facilitation des prises de décision

L’actualisation en temps réel des données permet au service financier et à la direction générale de consulter l’état de leurs comptes dans un délai réduit. Le PGI s’avère ainsi être d’une aide indéniable à la prise de décision rapide.

Si la mise en place d’un PGI peut apparaître comme une opération faramineuse à l’échelle d’une PME, le modèle SaaS permet de bénéficier des avantages d’un PGI sans les inconvénients d’un gros dispositif à installer sur ses serveurs. Cela évite à l’organisation d’avoir les compétences en son sein pour le maintenir et le sécuriser puisque tout est géré par l’éditeur/hébergeur. De plus, la mobilité étant de plus en plus la norme, les salarié(e)s de l’entreprise peuvent se connecter de n’importe où, quelle que soit l’heure, quel que soit leur appareil. L’accès aux bases de données s’effectue en temps réel et les dashboards sont constitués à partir de données fiables en quelques clics. Et enfin, avec une solution SaaS, le coût est proportionnel à l’usage.

L’heure est aujourd’hui à l’e-mailing personnalisé

Si les performances de l’e-mailing peuvent être remises en question par certains, celui-ci conserve encore aujourd’hui toute sa place dans tout dispositif stratégique marketing, sous condition bien sûr d’une exploitation à sa juste valeur. Voici quelques recommandations en la matière.

La fixation des objectifs et l’analyse de la cible

La première des recommandations est de fixer précisément les objectifs de votre opération d’e-mailing. Ceux-ci devront être définis selon la méthode SMART (spécificité, mesurabilité, atteignabilité, réalisabilité et temporalité). Par exemple, l’objectif peut être d’enregistrer des gains de visibilité sur un segment de marché, d’optimiser la fidélité des clients, leur taux d’engagement, etc. … Il faut également identifier vos personae (utilisateurs types) et effectuer leur analyse. Quelles sont leurs spécificités de comportement, leurs centres d’intérêts, leurs besoins ? Tout ce travail vous donnera accès à une vision d’ensemble.

Votre base de données constituée, vous devrez la segmenter afin d’adresser le message ad hoc aux bons contacts.

Constituer une base de données prospects/clients et la segmenter

Dans un second temps, vous devrez constituer une base de données de qualité. Car bien sûr, il est plus judicieux d’expédier votre e-mailing à cent prospects qualifiés plutôt qu’à mille contacts désintéressés. Votre base de données constituée, vous devrez la segmenter afin d’adresser le message ad hoc aux bons contacts. À cette fin également, le classement de vos contacts par listes selon divers critères est recommandé. Cette approche méthodologique générera un taux d’ouverture optimal. L’ère de l’e-mailing de masse est définitivement obsolète. L’heure est aujourd’hui à l’e-mailing personnalisé.

La création d’un contenu pertinent.

Évidemment, soumettre du contenu de qualité à vos prospects/clients est davantage séduisant et convaincant. La pertinence d’un contenu dépend du respect de deux impératifs. Il doit d’une part être en phase directe avec l’objet de votre e-mail et offrir une réponse à la promesse faite au destinataire, mais d’autre part, il doit tenir compte de la spécificité de votre cible. Prenez particulièrement soin du texte introductif de votre e-mailing, et n’oubliez pas que votre contenu doit être « responsive », c’est-à-dire accessible depuis tous les terminaux (ordinateur, tablette, smartphone…).

Enfin, l’analyse des retours de votre e-mailing est une étape tout aussi essentielle.

Catalysez le passage à l’action du destinataire de votre e-mail

La présence de liens « call-to-action » dans le contenu de vos e-mailings vont permettre à vos prospects/clients de poursuivre leur lecture, voire de passer à l’achat. Ces boutons « call-to-action » peuvent être par exemple « Je teste gratuitement », « Je m’inscris » ou « En savoir plus », renvoyant ainsi votre contact ciblé vers votre site web ou vers vos réseaux sociaux. Le timing d’envoi de votre e-mailing est aussi très important. La programmation de son expédition doit s’effectuer au bon moment. Les choix de la date et de l’heure doivent tenir compte des spécificités et contraintes de vos cibles.

L’analyse et l’optimisation de vos e-mailing

Enfin, l’analyse des retours de votre e-mailing est une étape tout aussi essentielle. Toute stratégie comprend une étape d’évaluation des résultats selon les objectifs définis précédemment. Celle-ci passe par l’analyse des principaux KPI de votre campagne e-mailing (taux d’ouverture, de clic, de désinscription, de rebond, de délivrabilité, …) et d’en tirer des enseignements. En d’autres termes, cette analyse des indicateurs de performance de votre campagne e-mailing vous informera de son efficacité…

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