L’Actu de la Data

Sauvegarder ou archiver ses données ?

Les organisations se posent souvent la question suivante : qu’est-ce qui différencie la sauvegarde de l’archivage et quelle est la meilleure solution ? La différence est subtile car la vocation de l’une est de récupérer des données et l’autre de les rechercher.

Décryptons les deux solutions !

La sauvegarde a donc pour vocation la protection des bases de données contre des cyber-attaques malveillantes ou des suppressions fortuites du fait d’une consultation trop fréquente de certains fichiers. La sauvegarde va générer une copie des bases de données, des fichiers, permettant de récupérer des contacts, des documents, et in fine de protéger les données.

L’archivage, quant à lui, est une excellente technique de conservation des données informatives importantes devant être indexées et recherchées à des fins juridiques ou de conformité. 

Si les opérations de sauvegarde et d’archivage effectuent toutes deux une copie de vos bases de données et fichiers avec une conservation illimitée, chacune d’entre elles est conçue et optimisée pour des objectifs différents.

Bien que les deux solutions puissent se chevaucher, chacune d’entre elles est optimisée de façon à ce que chacun puisse avoir accès rapidement aux données nécessaires et répondre à des besoins ad hoc. Ces deux solutions sont parfaitement complémentaires pour offrir la meilleure protection possible contre les risques internes et externes auxquels sont confrontées les organisations.

Trois questions pour bien définir les besoins

Si les opérations de sauvegarde et d’archivage effectuent toutes deux une copie de vos bases de données et fichiers avec une conservation illimitée, chacune d’entre elles est conçue et optimisée pour des objectifs différents.

L’organisation a besoin de bénéficier d’une copie des données d’une semaine, d’un mois ou de plusieurs années ou de stocker une version non modifiée des bases de données et fichiers de tout type.

Qui doit avoir accès aux données et pour quelle raison ?

Par exemple, un membre de l’entreprise doit récupérer rapidement des fichiers, des notes de réunions et des contacts critiques pour l’organisation à la suite d’une panne ou d’une attaque. Le besoin est donc la restauration des bases de données ou tout type de fichier dans leurs structures initiales et ce à partir d’une sauvegarde.

Autre exemple, rechercher un e-mail dont la pièce jointe pourrait inclure le mot “santé”, l’archivage est l’opération ad hoc pour analyser et trouver les communications et les pièces jointes.

Où stocker les données ?

L’activité de l’organisation serait-elle entravée si ses salarié(e)s ne pouvaient avoir accès aux données ou les restaurer ? Par exemple, l’entreprise qui a besoin de partager des données informatives avec des conseillers juridiques, comme des messages Teams ou des communications par e-mail ; dans ce cas l’opération d’archivage est recommandée. Si l’objectif est de récupérer toutes les données relatives à un sujet, il est préférable d’opter pour une sauvegarde.

Conserver des données, oui, mais pour combien de temps ?

L’organisation a besoin de bénéficier d’une copie des données d’une semaine, d’un mois ou de plusieurs années ou de stocker une version non modifiée des bases de données et fichiers de tout type. Les opérations de sauvegarde comme celles d’archivage fournissent toutes deux la conservation des données pendant une longue période. En revanche, lorsque les requêtes sont exprimées avec un besoin très spécifique, tel qu’une date précise ou un format spécifique, on va se poser la question d’une solution par rapport à une autre.

En 2023, de nombreux actifs pratiquent le télétravail, de fait les organisations optent pour des applications de collaboration et de partage de fichiers. Ceci pris en compte, procéder à une nouvelle analyse des procédures de sauvegarde et d’archivage après une cyber-attaque ou un accident est nécessaire pour être certain que vos données sont bien protégées.

L’e-mail : le sésame du succès des e-commerçants

La plupart des entreprises du monde digital ont choisi l’e-mail pour échanger avec leurs internautes. L’e-mail marketing représente-t-il pour autant le sésame du succès des e-commerçants ? Pourquoi l’e-mail est-il si prisé ?

Près de 90 % de la population française possède une adresse e-mail. Cela représente donc un vecteur potentiellement efficace pour échanger avec vos prospects et les convertir en clients, sachant par ailleurs que le retour sur investissement des campagnes d’e-mailing s’élève à environ 29%, ce qui est très élevé.

Choisir le bon outil de marketing automatisé est nécessaire pour automatiser efficacement vos campagnes d’e-mailing.

L’adoption d’une solution d’e-mailing et de ses multiples fonctionnalités vous facilitera la tâche.

Par exemple, le contrôle de la performance des e-mailings, grâce aux KPI (nombre de mails expédiés, le CA généré par campagne, le panier moyen des achats, le taux d’ouverture, le taux de clic…) est grandement facilité. 

Pour autant, il est essentiel pour un e-commerçant d’adresser des e-mails marketing personnalisés.

Vous devez donc personnaliser vos e-mails en les adaptant à chacun de vos contacts.

La segmentation de votre base de données clients est nécessaire afin de leur adresser un e-mail au contenu pertinent. Mais également, vous devez être en mesure de leur proposer des produits/services répondant à leurs besoins potentiels, selon leur profil (genre, type de produit/service acheté, budget dépensé…). Mais cela est chronophage. L’intérêt est alors l’automatisation des tâches répétitives et fastidieuses comme la segmentation client.

L’automatisation de vos e-mailings

Choisir le bon outil de marketing automatisé est nécessaire pour automatiser efficacement vos campagnes d’e-mailing. Pour ce faire, deux éléments sont à prendre en compte pour effectuer votre choix : le budget et le niveau d’automatisation souhaité.

Si votre budget dédié est relativement peu élevé, des outils proposent une option dite gratuite, mais aux fonctionnalités souvent peu poussées.

Si votre budget est plus important. Vous pouvez prétendre à des scénarios beaucoup plus poussés, incitant les internautes à aller jusqu’au bout de leurs processus d’achat et par conséquent vous augmenterez ainsi votre CA.

Pour économiser du temps

L’avantage principal du marketing automatisé est une véritable économie de temps. Celle-ci vous permet alors de vous concentrer sur d’autres actions à haute valeur ajoutée, et d’optimiser de votre boutique en ligne.

Au fur et à mesure des actions de vos prospects/clients sur votre boutique e-commerce, l’IA a la capacité de compréhension de leurs comportements et par conséquent de mieux les segmenter. 

Par ailleurs, il est important que vous adoptiez une communication personnalisée grâce à un marketing automatisé prenant en compte les comportements de vos prospects/clients pour adresser le bon e-mail, au bon contact et au bon moment.

L’IA (Intelligence Artificielle), pour une automatisation performante de vos campagnes d’e-mailing.

L’IA utilisant l’apprentissage machine est employée dans certains modules de marketing automatisé. Au fur et à mesure des actions de vos prospects/clients sur votre boutique e-commerce, l’IA a la capacité de compréhension de leurs comportements et par conséquent de mieux les segmenter. 

Pour conclure, l’e-mail marketing demeure donc un vecteur de communication marketing très performant pour les e-commerçants. Il doit être utilisé pour économiser du temps et générer des ventes afin d’augmenter le CA. L’heure est à la personnalisation de votre communication digitale pour mieux fidéliser vos clients ! L’e-mail de masse n’est plus de mise, vive l’e-mail marketing.

Comment bénéficier de leads B2B qualifiés ?

L’étape de recherche de leads qualifiés est essentielle aux commerciaux. Pour mener à bien cette mission, ils peuvent faire appel à de nouvelles technologies et fournisseurs spécialisés faisant appel à des méthodes efficaces pour générer des leads.

Le social advertising

Aujourd’hui présent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années, le social advertising est un vecteur de développement important pour les sociétés commerciales. Concrètement, il s’agit d’annonces publicitaires ciblées, apparaissant sur la page d’accueil des prospects/clients. La personnalisation de ces publicités rend celles-ci globalement tolérables par les utilisateurs des réseaux sociaux. Ces pratiques contribuent à :

  • L’amélioration sensible de la visibilité de votre entreprise,
  • L’augmentation de votre taux de conversion,
  • La mise en valeur de chacun de vos produits/services,
  • La fidélisation à long terme de vos clients,
  • La constitution d’une communauté solide,
  • La génération d’un trafic beaucoup plus important vers votre site web.

La maîtrise de l’équilibre entre l’appétence qu’ont les prospects/clients pour l’échange, la conversation et leur plus grande utilisation des réseaux sociaux, est sa clé.

L’option du référencement payant

L’option du référencement payant est relativement peu employée par les organisations. Pour autant, son potentiel est important, surtout au regard du nombre de requêtes effectuées chaque jour sur Google. Être bien positionné dans les résultats de recherches reste un atout crucial pour une organisation.  

L’option de la publicité native

L’option de la publicité native, souvent plébiscitée par certaines sociétés de marketing digital, est un format de publicité online ressemblant au contenu éditorial de la page Web sur laquelle elle est affichée. Développée pour une intégration naturelle dans le contenu d’une page web, sans mise en avant particulière, la publicité native est perçue de manière plus naturelle. Vecteur moins intrusif que les publicités habituelles, ce type de message est basé sur une stratégie de marketing inbound aujourd’hui bien plus performante.

Ces leviers dont le travail conjugué permet la génération de leads B2B qualifiés, décuplera substantiellement vos ventes et, plus important encore, fidélisera vos clients.

La combinaison de la communication, du marketing et des réseaux sociaux

En 2023, l’inbound marketing semble être le chemin le plus performant pour générer des leads. La maîtrise de l’équilibre entre l’appétence qu’ont les prospects/clients pour l’échange, la conversation et leur plus grande utilisation des réseaux sociaux, est sa clé…. De nouvelles pratiques apparaissent aujourd’hui, consistant à la combinaison des codes de communication des réseaux sociaux avec de réels échanges, générant ainsi un double impact : le lead obtenu est qualitativement bien supérieur d’une part, et celui-ci le reste plus longtemps.

Il est évidemment que ces nouvelles pratiques de génération de lead, qui aujourd’hui dans notre pays gagneraient à beaucoup plus être adoptées par les entreprises, sont d’autant plus efficaces lorsqu’elles sont toutes combinées. Mais aussi, dans les domaines qui touchent à la génération de leads, l’adoption de ces pratiques est de plus en plus courante, sans tabou, démontrant ainsi une réelle prise de conscience des méthodes à adopter en marketing digital.

Vous pouvez donc introduire cette méthode dans votre stratégie marketing et l’exploiter pleinement. Pour encore plus d’efficacité, générer des leads qualifiés est possible, à condition de se doter de plusieurs solutions complémentaires. Ces solutions que sont le social advertising, le référencement payant, la publicité native, sont autant de leviers puissants de performance pour votre organisation. Ces leviers dont le travail conjugué permet la génération de leads B2B qualifiés, décuplera substantiellement vos ventes, et plus important encore, fidélisera vos clients.

De nouvelles règles pour prospecter par téléphone

Depuis le 1er mars 2023, les entreprises doivent respecter de nouvelles règles pour démarcher téléphoniquement leurs prospects/clients. Un encadrement règlementaire beaucoup plus stricte, avec de nouvelles plages horaires, en plus d’une fréquence de démarchage beaucoup plus contrainte.

Aujourd’hui, le démarchage commercial par téléphone des prospects/clients n’est possible que du lundi au vendredi, de 10 h à 13 h et de 14 h à 20 h. Il n’est en effet plus autorisé de démarcher téléphoniquement le week-end et les jours fériés. 

Le décret qui définit les jours, horaires et fréquence des appels téléphoniques pour prospecter commercialement, précise également qu’un prospect/client ne peut pas être démarché par téléphone plus de 4 fois par mois, par le même professionnel. « Un cinquième appel au cours de 30 jours calendaires n’est plus autorisé », insiste le cabinet d’Olivia Grégoire, la ministre des PME en charge du dossier…

Le prospect/client ne souhaitant plus être démarché par téléphone peut procéder à son inscription au service d’opposition au démarchage téléphonique Bloctel

Lorsque le prospect/client exprime son refus d’être à nouveau démarché lors d’un premier appel téléphonique, le démarcheur doit s’abstenir de le recontacter avant l’expiration d’une période de 60 jours calendaires révolus à compter de ce refus.

Le prospect/client ne souhaitant plus être démarché par téléphone peut procéder à son inscription au service d’opposition au démarchage téléphonique Bloctel, ce dernier permettant d’enregistrer gratuitement jusqu’à 10 numéros de téléphone fixe ou mobile. « Si néanmoins, une personne reçoit des appels téléphoniques de prospection en dehors des heures et jours autorisés, il peut dorénavant signaler ces appels abusifs à la DGCCRF (direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) via le site Signal Conso », précise le cabinet d’Olivia Grégoire.

L’objet de l’appel doit être en correspondance directe avec ce pour quoi le consommateur a autorisé l’usage de ses coordonnées téléphoniques

Si le décret concerne tous les secteurs d’activité, il en est un qui échappe à la règle générale : la rénovation énergétique. En effet, la ministre déléguée a pris en janvier 2023 une disposition spéciale autorisant les entreprises du secteur de la rénovation énergétique à prospecter par téléphone à partir de leads qualifiés, si le prospect/client a consenti à être contacté et communiqué à cet effet ses coordonnées téléphoniques. « L’objet de l’appel doit être en correspondance directe avec ce que pourquoi le consommateur a autorisé l’usage de ses coordonnées téléphoniques. S’il pense avoir été démarché pour toute autre raison ou sujet, il peut le signaler à la DGCCRF », précise le cabinet de la ministre.

Absence d’interdiction totale mais aucune tolérance

Le non-respect de ce nouvel encadrement du démarchage téléphonique est sanctionné de l’amende administrative prévue à l’article L. 242-16 du code de la consommation, s’élevant à 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale. « L’interdiction totale n’est pas prévue par le décret. Le gouvernement souhaite en effet offrir une meilleure protection de la vie privée des prospects/clients, tout en protégeant les emplois directs dans les centres d’appels en France, estimés à 55 000 et en autorisant les PME qui ont besoin d’employer le démarchage téléphonique pour leur développement », ajoute le cabinet de la ministre.

Le gouvernement précise par ailleurs qu’aucune période de tolérance ne sera appliquée, « le contenu de l’arrêté ayant été rendu public en octobre ». Un FAQ offrant des précisions quant aux obligations des organisations est consultable sur le site de la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes.

L’écoresponsabilité numérique est-elle freinée par les exigences de productivité ?

Veritas Technologies vient de publier les résultats de sa dernière enquête. Menée en collaboration avec Opinionway, elle se penche sur les pratiques habituelles des salarié(e)s en matière de gestion des données numériques, ainsi que sur le rôle et l’impact des considérations écoresponsables dans ces habitudes.

Les résultats de cette enquête dévoilent un portrait contrasté : les salarié(e)s des entreprises françaises sont conscient(e)s de l’impact écologique de leurs activités professionnelles quotidiennes. Bien qu’ils souhaitent le réduire, ils ne sont néanmoins pas prêts à faire le sacrifice de leur productivité ou d’une certaine courtoisie. Plus surprenant, les jeunes générations ne sont pas plus vertueuses que leurs aînés. Bien au contraire.

Des salarié(e)s conscient(e)s de l’impact du numérique/digital sur l’environnement. 

Excellente nouvelle pour le bilan carbone des organisations : presque 3 salariés de bureau sur 4 (74%) s’estiment conscients de l’impact écologique que génèrent leurs activités numériques professionnelles. Cette estimation se traduit concrètement par de bonnes pratiques quotidiennes, s’inscrivant dans la continuité des conseils prodigués par l’Agence de la Transition Écologique pour devenir écoresponsable dans l’entreprise et réduire son empreinte carbone.

Précisons aussi que certains a priori persistent ; ainsi près de 60% sont encore convaincus que les e-mails ne consomment aucune énergie, dès lors qu’ils sont supprimés.

Par exemple, plus de 80% des salarié(e)s se désinscrivent systématiquement des infolettres ou des e-mails publicitaires qui ne leur sont d’aucune utilité. La même proportion essaie de mieux gérer leurs fichiers numériques par leur tri, leur archivage ou leur suppression régulière. Mais aussi, près de la moitié privilégie les liens de téléchargement plutôt que l’envoi des pièces jointes par e-mail.

La conjugaison de courtoisie, écologie et productivité

D’autres bonnes pratiques recommandées par l’Agence de la Transition Écologique sont en revanche bien moins observées : un(e) salarié(e) français(e) sur deux est conscient de ses habitudes de travail numérique les moins vertueuses pour l’environnement, sans pour autant faire le nécessaire pour les faire évoluer. 45% avouent même renoncer à certains gestes écologiques pour être plus performants dans leur travail.

Pour autant, le plus efficace et le plus écoresponsable, selon l’ADEME, résiderait dans la limitation de ses envois d’e-mails.

Précisons aussi que certains a priori persistent ; ainsi près de 60% sont encore convaincus que les e-mails ne consomment aucune énergie, dès lors qu’ils sont supprimés. Pour autant, le plus efficace et le plus écoresponsable, selon l’ADEME, résiderait dans la limitation de ses envois d’e-mails. Par ailleurs, bien que les Français ne soient pas avares d’efforts en la matière, ils sont encore 29% à conserver des milliers d’e-mails non lus dans leur boîte de réception. Cette réalité est d’ailleurs plus présente encore chez les générations Y et Z (48% pour les moins de 35 ans) – pourtant considérées comme les générations « climat ».

En outre, être courtois reste une attitude importante aux yeux des salariés : 2/3 d’entre eux adressent encore des e-mails uniquement pour remercier leur expéditeur ou accuser réception d’une information. Également, 45% emploient toujours la fonction « répondre à tous » sans aucune vérification préalable de la pertinence de la liste de destinataires, ce qui multiplie d’autant la quantité d’e-mails échangés et stockés.

Veritas Technologies, auteur de l’enquête est l’un des leaders des solutions de protection et de gestion des données numériques des organisations. Cette étude met en lumière les conséquences des pratiques de chaque salarié(e) d’entreprise sur les volumes de données que les organisations publiques/privées sont dans l’obligation de stocker et gérer, ainsi que sur son impact numérique.

La DSI devrait mieux conjuguer intégration, gestion des API et automatisation

En 2022, plus de 50% des projets informatiques n’ont pas été livrés dans les délais préalablement impartis. Pour autant, le nombre de projets à livrer par les équipes IT a progressé de 40 % en moyenne. La Direction des Services Informatiques devrait mieux conjuguer intégration, gestion des API et automatisation, un challenge peu facile à relever. 

Selon la dernière enquête mondiale comparative 2022 de Mulesoft sur la connectivité, les organisations qui ne parviennent pas faire aboutir leurs projets de transformation digitale perdent en moyenne sept millions d’euros. Une perte loin d’être négligeable. Néanmoins, ce bilan comptable alarmant doit être pour autant nuancé, les équipes IT ayant fait aboutir jusqu’à leur terme tous leurs projets ont été plus nombreuses en 2022 avec 43% alors qu’en 2021 seulement 36% des projets réellement aboutis.

Selon l’enquête, le principal souci concerne l’intégration des données informatives provenant d’applications destinées aux utilisateurs. 

Ces difficultés pour produire des services et applications ne sont pas nouvelles puisque déjà mentionnées dans l’enquête de Mulesoft en 2019. Fortement contrariés par des problématiques d’intégration ou de dette technique, plus de la moitié (59 %) des responsables informatiques estimaient qu’ils n’avaient pas pu faire aboutir tous les projets qu’ils s’étaient engagés à mener à bien. 

Parmi les causes qui persistent, figurent les systèmes d’information existants non modernisés, les silos de données et le déficit de compétences. Le cloisonnement des bases de données constitue un frein récurrent pour neuf organisations sur dix. Un nombre en progression de data scientists, d’analystes métiers et de responsables du service client est en demande d’intégration de données. Selon l’enquête, le principal souci concerne l’intégration des données informatives provenant d’applications destinées aux utilisateurs. 

La connectivité basée sur les API, en association à l’automatisation, optimise sensiblement l’expérience de leurs salarié(e)s et de leurs prospects/clients.

Plus de la moitié des organisations (54 %) considère que l’intégration de l’expérience utilisateur est d’une grande complexité. Une progression de 7 % par rapport à 2022. Ces difficultés ont pour cause des problèmes de gouvernance, une infrastructure pas suffisamment adaptée aux nouvelles exigences ou l’incapacité de gestion de l’évolution des processus, des solutions logicielles et des systèmes. 

En moyenne, plus d’1/3 du chiffre d’affaires des organisations, soit 34 %, est aujourd’hui généré via les API ou d’autres interfaces du même type. Dans le même temps, les organisations considèrent que la connectivité basée sur les API, en association à l’automatisation, optimise sensiblement l’expérience de leurs salarié(e)s et de leurs prospects/clients.

Un nombre de plus en plus important d’applications, mais seulement moins d’1/3 d’entre elles sont intégrées.

Selon l’étude annuelle mondiale de Mulesoft sur la connectivité, en moyenne, les organisations utilisent chacune 975 applications distinctes, soit une progression de 132 au cours de l’année écoulée. Néanmoins, seuls 28 % de ces solutions logicielles sont intégrées, avec une légère baisse sur la même période en 2021. 

Autre sujet qui préoccupe les entreprises, la multiplicité des applications et intégrations personnalisées contribuent au creusement de la dette technique, essentiellement causée par la rapidité croissante des développements des projets, impactant d’autant la qualité et exigeant un travail de correction supplémentaire en aval. En 2002, les organisations ont consacré chacune en moyenne plus de 3,5 millions d’euros en tâches d’intégration personnalisée, contre 3,5 millions d’euros en 2021.


50% des entreprises priorisent pour 2023 l’amélioration de leurs infrastructures de données

Près de 80% des entreprises prévoient de faire appel à plus d’un fournisseur de cloud au cours de l’année 2023. Une enquête de Foundry nous confirme que les organisations maintiendront en 2023 leurs priorités en matière de transformation numérique, en tentant de réduire leurs faiblesses pour gérer leurs bases de données ou moderniser leurs applications.

Plus de 50% des entreprises priorisent pour 2023 les actions d’amélioration de leurs infrastructures de données et de leurs solutions analytiques. Puis viennent des actions priorisant une politique d’adoption du cloud via des stratégies de cloud hybride ou multi cloud et de modernisation de leurs équipements informatiques et réseaux.

Ainsi, pour 50% des responsables IT, leurs entreprises n’exploitent pas le plein potentiel des bases de données qu’elles ont à sa disposition.


Les dirigeants questionnés sont parfaitement conscients des faiblesses dont souffrent leurs entreprises en matière de gestion des données. Les 2/3 d’entre eux expliquent que les volumes de données progressent plus rapidement que leur capacité à pouvoir les traiter. 60% des professionnels sondés constatent que les métiers hésitent dès lors qu’il s’agit de casser les silos organisationnels en partageant les données.

Près des 2/3 des entreprises priorisent la mise en œuvre d’une politique de gouvernance visant l’amélioration de la gestion de leurs bases de données.

Ainsi, pour 50% des responsables IT, leurs entreprises n’exploitent pas le plein potentiel des bases de données qu’elles ont à sa disposition. Afin de pallier ces faiblesses de fonctionnement, près des 2/3 des entreprises priorisent la mise en œuvre d’une politique de gouvernance visant l’amélioration de la gestion de leurs bases de données. Plus de huit organisations sondées sur dix ont amorcé une exploitation de l’Intelligence Artificielle pour bénéficier d’une meilleure compréhension de l’activité ou une optimisation de leur performance opérationnelle, pour autant les stratégies soutenant ces politiques doivent encore se structurer.

Les professionnels questionnés mettent aussi l’accent sur l’importance du chantier de modernisation applicative auquel leur entreprise fait face. Pour preuve, ils sont 89% à confirmer que moderniser leurs applications critiques est le passage obligé pour espérer les succès futurs de leur organisation. Néanmoins, nombre d’entreprises sont encore à la traîne sur ce terrain : un peu plus de 50% des responsables IT expliquent en effet que leur première priorité est la rédaction d’un plan de rationalisation des efforts en la matière.

Quel est l’impact de ces réactions tardives prises dans la modernisation applicative ? La dette technique devient de plus en plus lourde, devenant le troisième challenge à relever le plus fréquemment évoqué par les décideurs IT, alors qu’elle n’était citée qu’en sixième rang il y a un an. Près de 90% des responsables sondés déclarent avoir été confrontés aux conséquences de la dette technique au cours de l’année écoulée, bridant ainsi leur capacité d’innovation, rendant l’atteinte des accords de niveaux de service plus complexes ou générant des interruptions de service.

Ces priorités s’inscrivent dans un contexte de mutation des systèmes d’information vers des architectures cloud, lesquelles se retrouvant tout en haut des priorités des organisations. En répartissant dans la majorité des cas des charges chez plusieurs fournisseurs, les entreprises questionnées prévoient ainsi de faire appel à plus d’un prestataire de cloud au cours des douze prochains mois, même si cette politique de gouvernance génère un certain nombre de difficultés à résoudre, en particulier en matière de sécurité…

Rien de mieux que l’observabilité des données pour décider de manière éclairée

En 2023, l’économie de marché, les technologies, évoluent si rapidement que les chefs d’entreprise n’ont plus le temps d’attendre leurs résultats trimestriels pour décider ! Depuis l’avènement du digital, chaque organisation se développe en s’appuyant sur des sites Internet, des applications et des process digitaux pour faire du business. Les prospects/clients et les salarié(e)s exigent que les applications qui alimentent l’organisation soient opérationnelles, efficaces et fiables 24h/24.

Imaginons que l’application de votre banque soit inopérante pendant 1 journée : comment réagiriez-vous ? Imaginons les conséquences en termes de perte de CA pour la banque si ce dysfonctionnement vous incitait, vous et d’autres clients, à aller voir la concurrence. Il est donc crucial de pouvoir diagnostiquer le plus précocement possible le problème qui pourrait impacter négativement l’activité de l’organisation.

L’observabilité fournit des évaluations et rapports qui permettent une détection rapide des pannes et l’identification des causes techniques. Ceux qui doivent prendre des décisions peuvent les prendre à partir d’analyses de données fiables sur les activités et résultats de leur organisation.

Un comité de direction bénéficiant d’un accès aux bases de données en temps réel peut se mettre d’accord sur un ensemble d’indicateurs de suivi de la performance de l’organisation.

Ces solutions d’observabilité développées grâce à l’apprentissage machine, offrent aux décideurs un flux de données informatives exploitables en temps réel.

Par l’investissement dans une solution d’observabilité, vous pourrez rapidement et intelligemment procéder au dépannage des applications, quelle que soit la complexité de votre environnement applicatif.

Alors que de nombreux dirigeants emploient comme indicateur de performance la satisfaction des clients, un comité de direction bénéficiant d’un accès aux bases de données en temps réel peut se mettre d’accord sur un ensemble d’indicateurs de suivi de la performance de l’organisation. Ces indicateurs peuvent offrir des réponses à des objectifs commerciaux quantifiables, tels que la fidélisation des clients et la perte de revenus.

L’observabilité offre donc aux organisations l’opportunité d’automatiser la gestion de leurs bases de données dans le cadre de décisions stratégiques

Les systèmes d’informations dans les grandes organisations peuvent générer quotidiennement plusieurs téraoctets de données stockées. Les décideurs peuvent alors vite se sentir submergés par une telle quantité de données. D’ailleurs, selon un rapport sur l’informatique décisionnelle de la société de conseil BARC, les entreprises n’exploitent en moyenne que 50% de toutes leurs données informatives disponibles pour la prise de décision.

Pour une utilisation optimale de ces données en temps réel, les décideurs peuvent donc :

  • Faire appel à une solution technologique de visualisation pour faciliter la compréhension et l’exploitation des données. En effet, ces solutions de visualisation des données transmettent des informations claires et concises sur les dysfonctionnements et les pannes.
  • Recevoir des informations précises en temps réel via des alertes. Ces dernières peuvent par exemple vous informer sur un dysfonctionnement observé lors d’une expérience client ou lorsque le CA d’un point de vente est en dessous des attentes. Ainsi, résoudre de manière rapide la cause de ces incidents renforcera la confiance et la satisfaction de vos clients. 

L’observabilité offre donc aux organisations l’opportunité d’automatiser la gestion de leurs bases de données dans le cadre de décisions stratégiques. Grâce à ce type de solution technologique, les décideurs peuvent appréhender rapidement et en temps réel l’évolution des activités de leur organisation et ainsi attribuer les ressources nécessaires de manière efficace et pertinente, au bon moment.

L’Intelligence Artificielle remplacera-t-elle vraiment les humain ?

En 2023 nombre d’entre nous se demandent si les Intelligences Artificielles génératives de type Chat GPT sont annonciatrices par exemple du remplacement de l’humain pour produire des contenus. Même si l’IA peut en effrayer certains, les risques associés à son exploitation nécessitent la mise en œuvre de dispositifs de prévention. Il y a d‘autres exigences comme celle de veiller à ce que les systèmes d’Intelligence Artificielle soient suffisamment solides pour fonctionner de manière fiable et sûre.

Mais l’Intelligence Artificielle remplacera-t-elle vraiment des humains ?

Il existe de nombreuses situations dans lesquelles l’Intelligence Artificielle pourrait en effet remplacer des humains, dans certains domaines. En premier lieu, les dispositifs d’Intelligence Artificielle peuvent offrir plus de rapidité que les humains, plus de précision et plus d’efficacité dans certaines tâches, notamment celles qui exigent le calcul d’une grande quantité de données. Mais aussi, les dispositifs d’Intelligence Artificielle peuvent rester opérationnels 24h /24, 7 j/ 7, sans aucune fatigue ni erreur, ce qui de fait les rend plus fiables et plus productifs que les humains. Enfin, les dispositifs d’Intelligence Artificielle peuvent aussi être employés pour l’automatisation de certaines tâches réputées dangereuses, difficiles ou pénibles pour les humains.

Il est important de préciser que cela ne veut pas dire que toutes les tâches seront remplacées par l’Intelligence Artificielle, mais certaines tâches pourraient en effet être automatisées. Une prédiction précise concernant quels emplois seront affectés par l’Intelligence Artificielle à l’avenir reste à ce jour impossible, car cela variera selon l’évolution de la technologie et de la manière dont elle sera utilisée. Pour autant, certains emplois qui sont considérés comme potentiellement menacés par l’Intelligence Artificielle comprennent :

Les professionnels d’Intelligence Artificielle travaillent en veillant à ce que les dispositifs d’Intelligence Artificielle soient développés de manière éthique et responsable

– Les tâches routinières et répétitives, telles que la saisie de données, la numérisation de documents, la surveillance de la production et l’inspection de qualité.
– Les activités qui exigent des traitements de données importants, tels que ceux afférents à la comptabilité, à la gestion de la paie, gestion de la relation client, ou aux analyses de données et aux analyses financières.
– Les activités qui demandent une forte capacité de reconnaissance de formes, telles que la conduite de véhicules, la surveillance de la sécurité et la surveillance des caméras. 

– Les travaux qui exigent une parfaite compréhension du langage naturel, pour traduire, rédiger des documents, établir des rapports, rechercher des informations, et créer du contenu. 

Mais aussi, il est aujourd’hui prévisible que l’Intelligence Artificielle sera créatrice de nombreuses nouvelles fonctions : car tous ces algorithmes nécessitent leur création et pilotage par des humains pour fonctionner efficacement. Nous avons déjà la preuve que l’Intelligence Artificielle fait fortement augmenter la productivité dans certains domaines d’activité. Il est donc recommandé de continuer à observer les conséquences potentielles de l’Intelligence Artificielle et de mettre en place les dispositifs de prévention ad hoc pour minimiser au maximum les répercussions négatives sur les emplois. 

Aujourd’hui, les professionnels de l’Intelligence Artificielle travaillent en veillant à ce que les dispositifs d’Intelligence Artificielle soient développés de manière éthique et responsable, et il est crucial de rester en veille quant à leur utilisation pour être certain qu’ils restent sûrs et bénéfiques pour l’humanité.

Travailler dans un monde numérisé exige certaines compétences, lesquelles ?

Comme les solutions technologiques deviennent de plus en plus incontournables pour le succès des organisations, les dirigeants d’entreprise recherchent des employé(e)s possédant les compétences ad hoc et l’éthique de travail. Bien qu’il n’existe pas de fiche de poste unique, les entreprises de la sphère numérique recherchent fortement certaines compétences.

Regardons de plus près quelles sont les compétences les plus couramment recherchées par les organisations lorsqu’elles souhaitent recruter du personnel spécialisé dans le monde du numérique.  

Cela demande une combinaison de compétences techniques (y compris la maîtrise des feuilles de calcul et des bases de données) ainsi que des compétences en matière de communication.

Savoir analyser des données 

Dans un monde de plus en plus numérisé et axé sur les données, il est primordial de détenir de solides compétences en analyse de données. Les dirigeants d’entreprise souhaitent recruter des salarié(e)s formé(e)s au monde digital, maîtrisant l’interprétation et l’analyse des données, pour savoir en extraire des informations significatives et présenter leurs conclusions de manière efficace. Cela demande une combinaison de compétences techniques (y compris la maîtrise des feuilles de calcul et des bases de données) ainsi que des compétences en matière de communication.

Savoir programmer

En plus des compétences requises en analyse de données, de nombreuses organisations cherchent aussi à recruter des candidats ayant de solides compétences en programmation. Bien sûr les candidats ne doivent pas forcément être des experts dans tous les langages de programmation, pour autant, avoir une maîtrise basique des principes de codage peut être tout à fait avantageux pour ceux qui poursuivent une carrière dans le monde numérique. Avoir la capacité de comprendre des langages courants de programmation tels que HTML, CSS, JavaScript et PHP vous sera d’une grande aide pour vous démarquer des autres candidats.

Des compétences en matière d’analyse des données à l’expertise en communication, en passant par la maîtrise du langage XML, chacun de ces savoirs est absolument nécessaire

Savoir communiquer

Les personnes recrutées, réputées expertes du numérique, doivent aussi démontrer des compétences réelles en matière de communication si elles souhaitent assurer leur nouvelle fonction dans toutes ses dimensions. En effet, que ce soit dans la communication avec des collègues ou des prospects/clients, par e-mail ou par chat, ou dans la présentation de leurs idées lors de meetings ou conférences, ceux qui démontrent de fortes capacités à communiquer avec autrui ont plus de chances de réussir dans leur fonction que ceux qui n’en ont pas. Savoir communiquer de manière efficace des idées est un atout nécessaire pour tout professionnel du numérique souhaitant faire évoluer son parcours et avoir un impact sur les résultats de son entreprise. 

Connaitre le XML 

Maîtriser le XML, un langage de balisage employé dans nombre d’applications Web, peut aussi être un véritable plus pour les candidats au recrutement souhaitant se démarquer des autres au cours du processus d’embauche. Cette compétence en matière de langage XML montre aux recruteurs que les candidats comprennent comment différentes catégories de contenu peuvent être structurées dans les sites Internet et les applications grâce aux balises et attributs XML, ce qui peut leur offrir un avantage concurrentiel par rapport aux candidats qui ne maîtrisent pas ce langage. Des compétences en matière d’analyse des données à l’expertise en communication, en passant par la maîtrise du langage XML, chacun de ces savoirs est absolument nécessaire si vous voulez devenir un véritable professionnel du numérique.

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