L’Actu de la Data

La qualité des données : une nécessité pour le développement efficace des projets d’IA

Si l’intelligence artificielle est considérée comme un levier de développement très important par nombre d’entreprises, plusieurs difficultés liées aux données ralentissent fortement leurs projets de développement, comme le révèle un rapport sur ce sujet publié par Fivetran et Vanson Bourne.

Comme le constate ce rapport récent, les dispositifs d’intelligence artificielle (IA) s’imposent aujourd’hui comme un outil essentiel de la transformation numérique. Pour autant, certains éléments entravent fortement le déploiement de dispositifs d’Intelligence Artificielle à grande échelle.

Une proportion très importante,  près de 90% des 570 experts des technologies de l’information et des data scientists questionnés pour le rapport, considèrent l’Intelligence Artificielle comme une technologie qui ne peut plus être ignorée. Les organisations semblent d’ailleurs prêtes à consacrer des investissements conséquents dans ce domaine, environ 15% de leur chiffre d’affaires dans les 3 à 5 ans à venir, contre 8% aujourd’hui. Toutefois, les professionnels sondés ne sont pas prêts pour autant à faire pleinement confiance aux solutions d’Intelligence Artificielle.

Un autre défi est généré par ces problématiques de qualité des données : le mauvais usage des compétences des experts en science des données

En effet, 88% d’entre eux doutent encore de la pertinence de confier la prise de décision commerciale à de telles solutions, sans aucune intervention humaine. Par ailleurs, 9 fois sur 10 les organisations questionnées continuent de traiter manuellement leurs bases de données pour leurs prises de décisions.

Ces difficultés rencontrées autour de l’utilisation des bases de données sont coûteuses : les organisations évaluent leur perte de CA en moyenne à 5%

Sur les 5 pays représentés dans l’enquête, dont la France, 15% seulement des professionnels sondés considèrent avoir une maturité avancée en matière d’Intelligence Artificielle. Pour plus de 40% d’entre eux, leur entreprise a une marge de progression importante dans son usage de l’Intelligence Artificielle. Les professionnels français questionnés se distinguent sur cette question, 14% seulement partageant cette opinion tandis qu’une majorité (81%) estime avoir une petite marge de progression.

La donnée de moindre qualité a un coût

En rentrant dans les détails du rapport, celui-ci fait cas de freins permanents aux déploiements de dispositifs d’Intelligence Artificielle, précisément dans le domaine complexe des bases de données. Par exemple, plus des 2/3 des professionnels questionnés rencontrent des difficultés d’accès à toutes les données nécessaires à l’exécution des programmes, charges de travail et modèles d’Intelligence Artificielle. Ils sont également près de 75% à estimer les étapes d’extraction, de chargement et de transformation des données comme un véritable challenge. Ces difficultés rencontrées autour de l’utilisation des bases de données sont coûteuses : les organisations évaluent leur perte de CA en moyenne à 5%, causée par des dispositifs d’Intelligence Artificielle nourris par des données manquant de fiabilité, qui par conséquent ne sont pas aussi performants que prévu.

Un autre défi est généré par ces problématiques de qualité des données : le mauvais usage des compétences des experts en science des données, ces derniers consacrent en effet en moyenne 68 % de leur temps à préparer des données, contre moins d’1/3 pour concevoir des modèles. Près de 9 sondés sur 10 estiment d’ailleurs que les experts en science des données de leur entreprise ne sont pas utilisés à leur plein potentiel, seuls 14% déclarent que leurs équipes de data scientists peuvent travailler avec toutes les données des systèmes opérationnels. Cet écart entre les compétences et les tâches effectivement réalisées s’avère d’autant plus un problème que les data scientists demeurent des profils rares sur le marché.

Le décret américain sur les données personnelles bientôt validé ? 

Joe Biden vient de signer, le 7 octobre dernier, un décret concernant le transfert de données entre les USA et les pays de l’Union Européenne. Photos de vacances, documents de travail… Organisations et citoyens vont pouvoir transférer de part et d’autre de l’Atlantique toutes leurs données et les utiliser de façon sécurisée à partir de 2023.

Ce décret a comme objectif premier l’amélioration de la protection des transferts de données et bases de données entre les USA et l’Union européenne. Mais ce n’est pas le seul, il doit également permettre de minimiser les craintes des Européens sur les agences de renseignement américaines et l’espionnage illégal.

Le décret vient consolider définitivement un premier accord conclu en mars dernier par Joe Biden et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Son objectif ? Cesser un combat de plusieurs années sur la sécurité des données des citoyens de l’UE que les organisations technologiques stockent aux USA.

Concrètement, le décret exige que les services de renseignement américains ne puissent accéder à des données et bases de données provenant des pays de l’UE que lorsque la sécurité nationale est engagée. 

En 2015 puis en 2020, la Cour de justice de l’UE a invalidé les accords-cadres sur la confidentialité des données et bases de données conclus entre les États-Unis et l’Union Européenne

De plus, les citoyens européens auront la possibilité de demander une indemnisation financière s’ils considèrent que leurs données personnelles ont été illégalement collectées par les renseignements des USA. 

On peut tout de même s’interroger de savoir si cet accord sera in fine validé par les instances européennes ? Il est vrai qu’à déjà deux reprises, en 2015 puis en 2020, la Cour de justice de l’UE a invalidé les accords-cadres sur la confidentialité des données et bases de données conclus entre les États-Unis et l’Union Européenne. En effet, en 2020, pour l’institution, le “Privacy Shield” n’offre pas la protection suffisante à de potentielles ingérences dans les droits fondamentaux des personnes dont les données sont transférées.

Cette annulation avait créé un réel flou juridique pour de très nombreuses PMI, PME et grandes entreprises des deux côtés de l’Atlantique. Faute d’accord, Facebook avait menacé de renoncer à proposer son réseau social et Instagram en Europe.

Encore une bataille judiciaire ?

Si cette nouvelle législation a été bien accueillie par les industriels du numérique d’outre Atlantique, les défenseurs européens des droits des consommateurs et de la protection de la vie privée sont beaucoup plus dubitatifs. Par exemple, pour l’Autrichien Max Schrems, militant emblématique de la lutte pour la protection des données, « Comme dans ce décret il n’est pas fait cas de la question de la surveillance de masse, il est plus que vraisemblable que la Cour de justice de l’Union européenne devra se pencher sérieusement dessus… ».

Pour autant les organisations pourront se baser juridiquement sur le décret signé par Joe Biden pour le transfert de données et bases de données entre les USA et l’UE, …

L’accord scellé en mars avait surpris les acteurs européens du numérique. Surtout, que dans le même temps un accord de livraison de gaz liquide américain était conclu, suscitant donc de nombreux soupçons d’un troc.  

Du côté des instances Européennes, le décret ne sera sans doute pas validé avant mars 2023, au plus tôt. Pour autant les organisations pourront se baser juridiquement sur le décret signé par Joe Biden pour le transfert de données et bases de données entre les USA et l’UE, sans attendre qu’il soit validé par la Commission européenne.

Les grands data centers énergivores mis en cause

Les grands data centers qui sont les hébergeurs de nos existences numériques, se voient pointés d’un doigt hostile par une partie de la population qui constate avec une certaine angoisse, une consommation d’eau et d’électricité des géants du numérique qu’elle juge excessive.

En Irlande, les « fermes de serveurs » consommaient en 2021 près de 15% de la consommation d’électricité du pays.

En Grande Bretagne, Londres a annoncé que de nouveaux logements pourraient souffrir d’un manque d’électricité lié aux data centers, et Amsterdam vient de prendre la décision de stopper tout nouveau projet d’implantation de fermes de serveurs. Bien entendu, la conjoncture énergétique actuelle que génère la guerre en Ukraine et la baisse importante des livraisons de gaz russe, accentue encore la pression.

Des actions militantes locales ont déjà aboutit à des annulations de projets de data centers en France (Amazon), au Luxembourg (Google) et aux Pays-Bas (Meta).

Pour autant, le gouvernement irlandais continue de soutenir l’industrie de la donnée, mais tout en limitant fortement le développement de nouveaux data centers, jusqu’en 2028. Les géants du numérique jugent quant à eux les critiques non justifiées. Ils invoquent notamment d’énormes investissements pour s’approvisionner en électricité « verte » (non carbonée), et argumentent que stocker des bases de données de provenances diverses dans un seul endroit est énergétiquement moins coûteux qu’un stockage de bases de données dispersées entre une multitude d’ordinateurs.

Mais en Irlande, certains élus locaux protestent. « Les data centers occupent beaucoup d’espace mais ne créent aucun emploi », explique par exemple Madeleine Johansson, élue locale de la capitale. Cette même élue a réussi faire adopter une motion locale interdisant les data centers, ce qui a provoqué un conflit ouvert avec le gouvernement, toujours en cours. Michael McCarthy, un représentant de l’association professionnelle des opérateurs de cloud, affirme que les opposants aux data centers avancent aujourd’hui n’importe quel argument parce qu’ils ont perdu sur le terrain énergétique.

« Les data centers consomment en effet beaucoup d’énergie, mais il y a nombre d’industries qui consomment autant ou plus », estime-t-il.

Les intelligences artificielles (IA), qui apprennent en digérant d’énormes bases de données, consomment beaucoup d’énergie. Selon Google, les solutions de machine learning représentent jusqu’à 15% de sa consommation d’électricité.

Ce même représentant de l’association professionnelle des opérateurs de cloud, comme d’autres responsables de cette industrie en Europe, préfère dénoncer la responsabilité des différents États de l’UE, qui selon lui n’ont pas suffisamment consacré d’investissements dans les infrastructures énergétiques. Le débat n’est pas près de s’apaiser, alors que le monde numérique ne cesse de prendre de l’importance dans nos vies et que de nouvelles applications apparaissent chaque jour, toujours plus gourmandes en données, en puissance de calcul et en volume de stockage.

Les intelligences artificielles (IA) qui apprennent en digérant d’énormes bases de données, consomment beaucoup d’énergie. Selon Google, les solutions de machine learning représentent jusqu’à 15% de sa consommation d’électricité.

Les métavers, quant à eux, avec leurs graphismes en 3 dimensions et leurs capacités interactives, vont aussi nécessiter d’énormes puissances de calcul, synonyme de consommation très importante d’électricité. Quand on sait que pour la construction de son métavers, Facebook va devoir sortir de terre un réseau de data centers équivalant à ceux qu’Amazon, Microsoft et Google ont dû construire pour leurs services de cloud… , la bataille pour économiser l’énergie est loin d’être gagnée…

Le PGI, une solution de gestion des données évolutive et adaptative

L’outil ERP (Enterprise Ressource Planning) ou PGI (Progiciel de Gestion Intégré) est la solution ad hoc pour la gestion et le suivi en temps réel de l’ensemble de l’activité de l’organisation. Par la mise en place de son déploiement, l’optimisation de la gestion de toutes les ressources de l’entreprise devient alors possible, mais aussi l’amélioration sensible de sa rentabilité ainsi que la progression de sa productivité et de sa compétitivité.

Une solution logicielle qui permet une réelle simplification de la gestion de l’organisation

Un PGI (Progiciel de Gestion Intégré) est développé et construit autour d’une architecture modulaire. C’est-à-dire que son fonctionnement a été imaginé pour que plusieurs modules puissent être utilisés, permettant ainsi la gestion de chaque aspect de l’activité de l’organisation : gestion des stocks, comptabilité, marketing, relation client, etc.

Les progiciels de gestion intégrés présentent un intérêt tout à fait exceptionnel : ils permettent à l’entreprise de fonctionner avec une base de données unique

En fonction du domaine d’activité de l’organisation, le PGI (Progiciel de Gestion Intégré) peut effectuer le choix des applications dont il a besoin pour travailler. L’adoption d’un PGI permet une réduction importante du nombre de solutions logicielles installées sur son ordinateur. Mais aussi et ce n’est pas le moins important, les modules internes d’un progiciel de gestion intégré présentent l’énorme intérêt de leur compatibilité entre eux, ce qui leur permet de pouvoir échanger leurs données respectives.

La faculté de regroupement des bases de données d’un progiciel de gestion intégré et de leur mise à jour permanente permet ainsi d’éviter les doublons potentiels.

L’accélération de la collaboration au sein de l’organisation

Les progiciels de gestion intégrés présentent un intérêt tout à fait exceptionnel : ils permettent à l’entreprise de fonctionner avec une base de données unique par le regroupement dans celle-ci de l’ensemble de ses données informatives provenant de tous ses départements. Si un membre de l’entreprise ajoute une nouvelle information dans un module, celle-ci apparaît dans l’ensemble des modules. En conséquence, l’ensemble des salarié(e)s peuvent assurer leur fonction plus rapidement et de façon plus efficace, sans prendre le risque d’effectuer des erreurs par manque d’informations fiables. La faculté de regroupement des bases de données d’un progiciel de gestion intégré et de leur mise à jour permanente permet ainsi d’éviter les doublons potentiels.

Une solution évolutive et adaptative répondant aux besoins spécifiques de l’organisation

Les besoins spécifiques de l’entreprise évoluent au fil du temps et en fonction de son fonctionnement organisationnel. Grâce à leur logique de développement, les progiciels de gestion intégrés offrent l’avantage déterminant d’être des solutions logicielles pouvant évoluer et s’adapter. En plus d’être en capacité de fonctionnement en mode SaaS ou en mode in-situ, ces solutions peuvent être enrichies de nouvelles fonctionnalités grâce à l’installation de nouveaux modules. En 2022, la plupart des dispositifs PGI autorise l’ajout de plusieurs utilisateurs, mais également une gestion d’informations en grand nombre. 

La réduction des coûts de l’organisation pour augmenter sa rentabilité 

Avec un système PGI, l’utilisation de plusieurs solutions logicielles n’est plus nécessaire. En conséquence, l’organisation n’aura plus à consacrer d’investissements importants en licences et en frais de maintenance. Qui plus est, l’organisation fera des économies sur les coûts de formation. En effet, les salarié(e)s n’auront plus à être formés à l’utilisation de différents logiciels, une seule formation leur sera suffisante. Par ailleurs, l’utilisation par l’entreprise de ce type de plateforme aboutit à une véritable progression de sa rentabilité…

L’exploitation des données 1st-party pour compenser l’utilisation de cookies tiers

Les techniques que les annonceurs de publicité digitale utilisaient pour collecter, traiter et activer les données sont sur le point de devenir inopérantes. La disparition programmée des cookies tiers, mais également le renforcement des règles afférentes au traitement des données personnelles – induisant une baisse considérable du consentement – exigent des éditeurs une adaptation rapide à cette nouvelle ère.

Le challenge à relever est une qualification de leurs audiences et contenus en ne faisant plus appel à des cookies tiers. La solution réside dans une meilleure exploitation de leurs données propriétaires (1st-party). C’est la raison pour laquelle, nombre d’annonceurs de publicité digitale se dotent aujourd’hui de plateformes de gestion des données (DMP), solutions suffisamment intelligentes pour ne plus dépendre uniquement de l’utilisation de données tierces.

Afin de compenser l’utilisation de cookies tiers, différentes sources de données doivent être collectées et traitées par des dispositifs technologiques adaptées pour créer des segments pertinents.

Il s’agit, par exemple, d’informations contextuelles, de données d’engagement, ou de données issues de connexions loguées. Selon une étude récente, les données first-party offriraient un ciblage deux fois plus précis que les données tierces.

Ainsi, l’une des principales sources de création de valeur de ces plateformes de gestion de données est la création et l’émission de contenus personnalisés en fonction des préférences de l’internaute

Pour quelles raisons ? Parce que la qualification et l’enrichissement des données 1st-party effectués à l’aide de plateformes ad hoc permettent la révélation d’insights exclusifs sur une audience, contrairement à ce qu’il était possible de faire avec des données tierces.

La production et proposition d’un bon contenu, dans un environnement user-friendly

Comme vu ci-dessus, la première des motivations d’une exploitation des données 1st-party et d’un équipement d’une plateforme ad hoc est d’ordre publicitaire. Pour autant, les éditeurs de contenus et de services online peuvent bénéficier de l’usage des DMP et CDP, un travail des domaines directement liés à leur cœur de métier.

Une meilleure compréhension de ses audiences passe par l’identification de quels contenus chaque catégorie d’utilisateurs préfèrent en fonction des formats (durée, vidéo, post, podcast…), des sujets (politique, consommation, sport…), ou encore de leur genre (dossiers, comparatifs de services/produits, infographies…).

Les données des abonnés peuvent aussi fournir des informations quant au type de matériel ou aux plages horaires qu’ils privilégient pour la consultation de leurs contenus, la fréquence d’envoi de notifications ou de newsletters sur les thématiques qui suscitent le plus leur intérêt.

Un challenge technique et éthique

Alors que la réglementation liée au marketing des données est de plus en plus contraignante et que l’avis des consommateurs sur le sujet est en constante évolution, les éditeurs doivent relever un défi à la fois technique et éthique en confortant la confiance qu’ils ont créé avec leurs audiences.

Il est donc aujourd’hui strictement nécessaire pour les éditeurs de tester et d’adopter de nouveaux outils pour une meilleure qualification et exploitation des données 1st-party…

Prendre des décisions pertinentes grâce aux données

Au cours des dix dernières années, les organisations de tous les secteurs, de l’industrie automobile aux technologies financières, ont adopté le Big Data. Selon le Forum économique mondial, la science des données tient aujourd’hui un rôle essentiel pour les entreprises. Son importance ne fera que grandir avec le temps.

Il est aujourd’hui indéniable que la croissance à grande échelle n’est possible que pour les entreprises sachant gérer leurs bases de données. Ces dernières doivent être rapidement accessibles pour permettre des décisions stratégiques instantanées.

On peut aujourd’hui faire le constat que nombre d’entreprises ont rencontré des difficultés pour effectuer le transfert de leurs bases de données dans le Cloud mais qu’une fois celui-ci réussi, elles ont pu bénéficier d’une meilleure gestion de leurs données. Dans la foulée, certaines d’entre elles cherchent à les optimiser en adoptant l’ELT (Extract, Load, Transform) basé sur le Cloud. Cet outil permet l’extraction d’informations importantes des bases de données beaucoup plus rapidement qu’auparavant, notamment par l’analyse des pools de données à des vitesses bien plus élevées. 

Le fait de s’exonérer d’une gestion globale des bases de données et de se contenter d’une gestion parcellaire de celles-ci peut induire une augmentation des coûts…

Prendre des décisions pertinentes grâce aux données

Il est normal que les organisations qui enregistrent une croissance rapide raisonnent à court terme, et règlent les problèmes immédiats qu’elles rencontrent. Cela s’applique notamment en matière de gestion des données. Les organisations souhaitant résoudre leurs problèmes à court terme vont établir des connexions de données ad hoc. Le fait de s’exonérer d’une gestion globale des bases de données et de se contenter d’une gestion parcellaire de celles-ci peut induire une augmentation des coûts et amener certaines entreprises à prendre de mauvaises décisions faute de vision globale. Le choix d’une solution de gestion de données n’est donc pas anodin…

Pourquoi les professionnels en charge de la gestion des données sont-ils si importants aujourd’hui ?

La grande majorité des entreprises est encore confrontée à des problématiques de culture des données au sein des équipes. Les données devraient représenter une priorité et ce dès la création de l’entreprise. Les organisations ont besoin d’un professionnel des données pouvant faire office de guide en matière de données. Cette personne doit non seulement maîtriser l’ingénierie des données, mais également identifier ce que l’entreprise doit tirer de ses entrepôts de données.

Pour devenir une organisation travaillant efficacement à partir de ses bases de données, il lui faut assurer un changement de culture.

Mettre à disposition des données aux membres de l’entreprise n’est pas suffisant, ceux-ci doivent avant tout comprendre comment utiliser ce qui leur est présenté. L’ensemble de l’entreprise doit donc se doter des solutions dont elle a besoin pour creuser dans ses données et comprendre celles qui lui sont utiles. C’est là qu’un leadership en matière de données devient essentiel. Pour devenir une organisation travaillant efficacement à partir de ses bases de données, il lui faut assurer un changement de culture. Le recrutement de véritables professionnels des données qui maîtrisent les dernières technologies du Cloud mais aussi les problématiques de rentabilité des actions commerciales pour les utiliser au mieux, représente une nécessité majeure pour les organisations de tous les secteurs dans les années à venir. 

En conclusion, l’orchestration d’une pile de données parfaite reliant toutes les sources et centralisant les données n’est que le début du travail. En tant que dirigeant, vous devez ensuite mettre en place pour vos équipes un programme de formation pour tirer le meilleur parti des outils…

Véhicules urbains et SUV sont plébiscités par les gestionnaires des flottes automobiles

Quelles sont actuellement les catégories de véhicules les plus prisées par les flottes d’entreprises ? Une étude du Cabinet AAA Data nous révèle les 50 VP neufs les plus immatriculés depuis le début de l’année 2022. Les véhicules plus spécifiquement urbains sont largement en tête du classement des VP acquis par les flottes d’entreprise. La Peugeot 208 est en première position de ce classement.

Depuis le début de l’année 2022, ce sont clairement les citadines qui sont le plus plébiscitées par les gestionnaires de flotte automobiles. Si l’on se réfère au nombre d’immatriculations d’automobiles neuves, elles sont largement en tête. Sur la première marche du podium, on trouve la Peugeot 208 avec près de 20 000 immatriculations de janvier à fin août 2022.

Vient ensuite un autre modèle de Stellantis, en l’occurrence, la Citroën C3. La citadine aux chevrons, monte sur la deuxième marche, vendue à plus de 15 000 exemplaires. Une autre urbaine française se hisse à la 4ème place, la Renault Clio V.

Derrière les citadines et les SUV, les compactes remportent un certain succès auprès des gestionnaires de flottes automobiles, l’une d’entre elles particulièrement, la Peugeot 308.

Ces trois leaders du classement, toutes catégories confondues, surclassent littéralement leurs concurrentes citadines. La Toyota Yaris n’est que 16ème, l’Opel Corsa, la Fiat 500, et la Renault Zoé, se classent toutes entre la vingtième et la trentième place. La Renault Twingo, quant à elle, est la lanterne rouge des citadines au 44e rang du classement, avec seulement 1590 immatriculations.

SUV et Crossovers, le vent en poupe

La catégorie de véhicule qui performe le plus après les urbaines est celle des SUV et crossovers. Bien qu’un seul modèle monte sur le podium provisoire 2022 (le Peugeot 3008, actuellement 3ème), c’est bien cette catégorie qui remporte la palme en termes de représentants et de volumes.

Talonnant son 3008 et ses 14 108 immatriculations, Peugeot place son 2008 (6ème) et son 5008 (9ème) dans l’échappée de tête, au côté de Renault. La marque au losange place en effet son Arkana au 8ème rang et son Captur au 10e.

Entre les 11ème et 50ème rangs, une vingtaine de crossovers et SUV : le Hyundai Tucson (13ème), le BMW X1 (20ème), le Ford Puma (31ème), le Volvo XC40 (38ème) le Mercedes GLC (41ème).

Enfin, dans le classement des 50 VP les plus prisés par les gestionnaires de flottes depuis janvier 2022, quelques berlines et monospaces tirent leur épingle du jeu.

Les compactes en embuscade

Derrière les citadines et des SUV, les compactes remportent un certain succès auprès des gestionnaires de flottes automobiles. 2 d’entre elles particulièrement, la Peugeot 308 se retrouve 5ème du classement des VP (13 080 unités vendues), tandis que sa concurrente directe, la Renault Mégane, fait de la résistance en se maintenant dans le top 10, au 7ème rang.

Dans la catégorie des compactes, quelques modèles étrangers s’en tirent pas mal : Volkswagen Golf (12ème place), la Mercedes Classe A (19ème) et la Toyota Corolla (21eme) à fin août.

Berlines et monospaces en perte de vitesse

Enfin, dans le classement des 50 VP les plus prisés par les gestionnaires de flottes depuis janvier 2022, quelques berlines et monospaces tirent leur épingle du jeu.

La 1ère est la BMW Série 3, 34ème avec quelque 1800 immatriculations. A la 36ème, la Peugeot 508, puis la Skoda Octavia, la Tesla Model 3 prenant quant à elle la 42ème place.

Les risques de cyber-sécurité qu’encoure l’email marketing

8 annonceurs sur 10 emploient l’email marketing pour toucher leurs cibles et optimiser leur taux de retour sur investissement. Mais expédier des masses de courriels hebdomadaires pourrait se révéler très compromettant. Surtout, quand l’aspect cyber-sécurité est négligé.

Voici donc quelques conseils pour assurer une cyber-sécurité satisfaisante de vos emailings.

L’email marketing est une technique de marketing direct online utilisant l’email pour promouvoir des produits/services. Il intervient pour lancer,, effectuer la promotion d’un produit/service, informer ou fidéliser.

Ainsi, il peut être employé :

  • Pour l’information de ses prospects/clients d’un nouveau produit/service, d’un changement de tarif ou de mode de distribution,
  • Pour améliorer l’image de l’organisation ou pour d’autres finalités.

Mais comment prépare-t-on un email marketing ?

Trois opérations sont à effectuer.

Vous devez constituer une base de données d’adresses email, segmenter des groupes de clients selon certains critères comme l’âge, le sexe, l’adresse ou le volume d’achat et enfin automatiser les envois, contrôler et mettre à jour.

Des logiciels malveillants peuvent parvenir à s’infiltrer dans les campagnes d’email marketing, l’organisation risque tout simplement de perdre ses meilleurs clients.

Les risques de cyber-sécurité qu’encoure l’email marketing

Ils ne sont pas pléthores, mais leurs conséquences peuvent être terribles.

1. L’arnaque

Dans une arnaque, les auteurs endossent l’identité de l’organisation pour demander les identifiants ou autres informations sensibles des destinataires de l’emailing. Le résultat peut être catastrophique pour l’image de l’organisation, cette dernière perdant alors toute crédibilité auprès de ses prospects/clients. C’est la raison pour laquelle la sécurité des emails est essentielle.

2. Malware

Des logiciels malveillants peuvent parvenir à s’infiltrer dans les campagnes d’email marketing, l’organisation risque tout simplement de perdre ses meilleurs clients. Et pire encore, l’entreprise peut même se voir attaquée en justice.

Bien que les prospects/clients soient les plus souvent soupçonnés, force est de constater que la grande majorité des cyber-attaques trouvent leur source au sein même de l’entreprise. 

3- Usurpation d’identité

Les spoofs ou contrefaçons d’email consistent pour les pirates à usurper l’identité d’une entreprise, à créer et envoyer des emails semblant provenir de celle-ci. Dans la majorité des cas, les spoofs sont adressés à des clients ayant récemment acheté un produit/service, ou en attente de la livraison de leur achat. Le spoofing peut potentiellement compromettre l’activité de l’organisation.

4- Phishing

Lorsque le phishing sévit, les destinataires sont les victimes. Les conséquences peuvent être particulièrement graves, provoquer notamment d’énormes pertes d’argent. 

Quelles sont les pratiques de cyber-sécurité à adopter pour l’emailing marketing ?

1. Gardez les dispositifs internes propres

Bien que les prospects/clients soient les plus souvent soupçonnés, force est de constater que la grande majorité des cyber-attaques trouvent leur source au sein même de l’entreprise. 

L’organisation doit ainsi édicter des règles strictes en matière de cyber-sécurité et sécurité d’email. 

Vous devez tout d’abord déterminer quels groupes de salarié(e)s peuvent avoir accès à tels types de données informatives. Mais également, assurer une formation aux exigences du RGPD de tout employé pouvant accéder à des bases de données confidentielles.

2. Mettre en place des filtres d’e-mails sortants

On n’est jamais trop certain lorsqu’on expédie des emails en grand nombre. Quel que soit le type de plateforme d’emailing utilisée, l’ajout d’une couche de protection supplémentaire comme un pare-feu est vivement conseillé.

Pourquoi la mise en place de cette couche de protection supplémentaire est-elle importante ? Aujourd’hui, les pirates ont mis au point et emploient des programmes en capacité d’intercepter les emails sortants et d’y introduire des virus ou des pièces jointes malveillantes.

3. Investissez dans un dispositif de sécurité ad hoc

Imaginons que votre fournisseur d’accès Internet soit attaqué et que tout le réseau soit corrompu. Un antivirus ne vous sera malheureusement d’aucune utilité dans ce cas. En revanche, une application VPN pourrait faire office de bouclier pour vous protéger de ce type d’attaque…

Quels sont les bénéfices que procure un CRM ?

Lorsqu’on souhaite bien gérer ses données et optimiser sa relation client, la solution qui s’impose est évidemment le CRM. Cet outil permet en effet d’offrir aux prospects/clients des réponses à leurs attentes et une progression des ventes.

Qu’est-ce qu’une solution CRM ?

Le CRM (Customer Relationship Management) est une solution permettant la structuration de votre fonctionnement commercial, la collecte des données prospects/clients, la centralisation des données informatives et vous aide pour le traitement et l’analyse de ces données.

Beaucoup de créateurs d’entreprise démarrent leur activité avec une base de données prospects qu’ils gèrent via un tableur Excel, éditent leurs devis et leurs factures via le même tableur… Un peu plus tard, beaucoup d’entre eux constatent les limites de ce logiciel et s’orientent vers une solution CRM.

Autre intérêt de l’utilisation d’un CRM est l’accélération de vos délais de réponse dans le cadre des interactions avec vos prospects/clients,

Quelles sont les fonctionnalités d’une solution CRM ?

Globalement, le CRM est une plateforme de gestion de votre relation client, développée pour bien gérer vos prospects/clients :  édition des devis et suivi de vos prospects jusqu’à la facturation.

L’outil CRM permet également d’éditer les relances client, notamment pour les créances impayées, d’obtenir des reporting et de bénéficier d’un suivi de vos KPI.

Les bénéfices de l’utilisation d’un CRM

Comme vu précédemment le CRM est d’une grande utilité pour gérer efficacement votre base de données prospects/clients puisqu’il vous aide à la consulter, à questionner facilement l’historique de votre communication avec vos prospects/clients. Grâce à l’utilisation de ces fonctionnalités, vous optimiserez de manière considérable votre activité commerciale puisque vous pourrez apporter une personnalisation ad hoc à votre approche et vos échanges commerciaux. Bien sûr, vous pouvez croire être doté d’une mémoire infaillible et être certain de vous rappeler de l’historique de tous les échanges que vous avez eu avec vos prospects/clients mais il est malgré tout évident que plus votre nombre de prospects/clients progresse, plus vous avez de chance que votre mémoire ne suffise plus.

Autre intérêt de l’utilisation d’un CRM, c’est l’accélération de vos délais de réponse dans le cadre des interactions avec vos prospects/clients, précisément en raison de l’historique vous permettant d’être rapidement informé sur les attentes et besoins des clients. Vous optimiserez grâce aux données informatives de l’historique la satisfaction client puisque vous traiterez mieux leurs attentes et les fidéliserez d’autant mieux. Cette économie de temps ne bénéficiera pas uniquement à vos clients. Une fois le prospect enregistré dans votre base de données, vous allez non seulement pouvoir effectuer le suivi de sa transformation mais aussi pouvoir éditer en quelques clics vos devis ou factures.

Vous pourrez, en utilisant votre CRM, connaitre le nombre exact de transformations de prospect via votre base de données achetée et celui via vos contacts obtenus sur un salon professionnel.

Beaucoup de ceux qui ont adopté le CRM arrêtent là son utilisation et négligent à tort sa capacité d’analyse. En effet, il s’avère également performant pour récolter les informations qui vous aideront à évaluer la pertinence d’une approche par rapport à une autre. Vous pouvez par exemple mesurer la pertinence d’une stratégie commerciale par son taux de transformation et donc opter ou non pour une autre plus performante.

En guise d’illustration, imaginez que vous ayez transformé des prospects en clients via une base de données achetée auprès d’un fournisseur et d’autres via un salon professionnel. Vous pourrez, en utilisant votre CRM, connaitre le nombre exact de transformations de prospects via votre base de données achetée et celui via vos contacts obtenus sur un salon professionnel.

L’importance de la qualité des données pour des prises de décision pertinentes

Selon une étude récente de Statista, plus de  90 % des entreprises déclarent rencontrer de grandes difficultés à comprendre et gérer leurs données. Pour pouvoir prendre des décisions stratégiques pertinentes, dans un monde régi par l’information, il est primordial pour l’entreprise d’avoir à disposition des données fiables, pour une analyse opérationnelle qualitative.

En 2022, l’enjeu majeur de l’analyse des données réside dans la gestion de leur volume et de leur diversité informationnelle. De nombreuses entreprises rencontrent des difficultés d’organisation et d’alignement des ensembles de données disparates provenant de sources internes, et de maintien à un niveau élevé de la qualité des données et de leur intégrité. Pour bénéficier pleinement de l’analyse des données, les organisations doivent faire appel à des techniques d’enrichissement des données. Alors la constitution de jeux de données tenant compte de leurs besoins spécifiques sera possible.

Près de 50% des professionnels des données et de l’analyse consacre en moyenne 40 % de leur temps à nettoyer, intégrer et préparer des données.

L’importance des données de mobilité

L’augmentation des téléphones mobiles, des appareils IoT et des machines intelligentes démultiplie le volume des données.  Les organisations qui se sont mises en capacité de gestion et traitement de cet afflux d’informations bénéficient des renseignements clé quant aux attentes de leur clientèle.

Bien préparer ses données est devenu une priorité absolue pour beaucoup d’entreprises. Dans certaines organisations, cette proportion peut atteindre 80 %.

Pour pallier cette chronophagie, automatiser ces tâches est l’option ad hoc pour les entreprises. Elles peuvent en effet s’équiper de solutions évolutives dédiées à la qualité des données, qui effectuent leur détection et les cataloguent de manière proactive, procèdent à l’identification des anomalies et génèrent des workflows.

Une qualité de donnée qui n’est pas optimale affecte ainsi la vision d’ensemble, et les stratégies mises en œuvre.

Enrichir les données de mobilité

Autre enjeu majeur des organisations bénéficiant d’un volume toujours plus important de données à partir d’appareils mobiles, l’enrichissement permet d’identifier précisément les différents groupes de prospects/clients fréquentant un lieu donné, leur profil démographique et leurs préférences personnelles. Ces informations peuvent faciliter l’attirance de nouveaux clients sur la base du trafic existant, par la proposition de nouveaux produits et services qui devraient les intéresser, ou en leur adressant des messages répondant à leurs besoins préalablement identifiés.

Enfin, grâce aux données de mobilité, les managers d’entreprises acquièrent une meilleure connaissance de leurs prospects/clients.

Pour autant,enrichir des données n’est pas si simple au regard des exigences du RGPD et des réglementations en matière de protection de la vie privée.

L’importance de la qualité des données

L’efficacité d’une analyse des données est entièrement dépendante de la qualité des données de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle les organisations doivent absolument intégrer la gestion de leurs données, vérifier leur intégrité et leur fiabilité afin d’en retirer des informations utiles. Cela est devenu de plus en plus nécessaire et incontournable pour non seulement faire face à l’augmentation constante des données, mais aussi afin que les organisations puissent conserver un avantage stratégique sur leurs concurrents…

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