Un déferlement de données qui reste à valoriser

Un déferlement de données qui reste à valoriser

Les organisations dont la maturité digitale est la plus effective exploitent leurs données en tant qu’actif patrimonial par le déploiement d’une stratégie ad hoc et des pratiques spécifiques. Mais pour bénéficier de la valorisation de cet actif, elles ne peuvent ignorer l’importance de la gouvernance, et en particulier de sa mise en qualité.

Parmi les grandes organisations, pas une aujourd’hui ne considère la collecte, le traitement et l’exploitation des bases de données comme un domaine secondaire. En effet, ces opérations sont pour elles prioritaires, car s’inscrivant plus largement dans leur transformation numérique.

En 2020, IDC évalue le volume mondial de données à 6,5 Zo. Et d’ici 2025, ce nombre vertigineux sera multiplié par près de 3 pour atteindre 16,2 Zo dans les organisations.

L’adoption de cette politique stratégique de développement autour de l’analyse des données est liée à l’exigence de compétitivité des organisations

Un déferlement de données qui reste à valoriser

Les entreprises ne pourront tirer parti de la valeur de cet actif patrimonial de données que s’il est exploité, notamment grâce à la création de dispositifs d’IA. Le seul fait de collecter a un coût est pour bénéficier d’un retour sur investissement sur le stockage de plus en plus de données, les entreprises priorisent l’analyse des données. C’est le cas de 60% des organisations en Europe de l’Ouest pour ces deux prochaines années, 20 % d’entre elles faisant de cette stratégie une priorité absolue.

D’ici 2025, on considère que le marché européen de l’analyse de données devrait exploser pour atteindre 63,2 milliards d’euros.

L’adoption de cette politique stratégique de développement autour de l’analyse des données est liée à l’exigence de compétitivité des organisations. Pour faire face à une concurrence de plus en plus pléthorique et agressive, il est indispensable d’exploiter tout le potentiel de leurs données. Et pour atteindre leurs objectifs de compétitivité, les entreprises, surtout depuis la crise sanitaire, doivent composer avec leurs écosystèmes. Travailler avec certains de leurs partenaires, comme des fournisseurs, offre aux organisations des possibilités d’accès à de nouveaux gisements de données. Mais les entreprises ne partent pas de zéro en la matière. 6 organisations sur 10 sont déjà participantes d’un écosystème numérique, et près de 4 sur 10 projettent de le faire. La crise sanitaire est passée par là. Avec la COVID, 42 % se déclarent favorable au partage des données et connaissances avec leur écosystème.

Que ce soit pour pouvoir échanger au sein d’écosystèmes ou à des fins d’usages internes, les organisations investissent. D’ici 2025, on considère que le marché européen de l’analyse de données devrait exploser pour atteindre 63,2 milliards d’euros. Les solutions logicielles (42 %) et services (49 %) représentent l’essentiel des dépenses. L’analyse des données n’est pour autant pas le seul objectif de ces investissements. L’actif des données est également essentiel au développement de modèles d’IA. Intelligence Artificielle et donnée avancent de façon couplée. La moitié des organisations d’Europe de l’Ouest prévoit en effet une forte montée en puissance de leur utilisation. Elles sont aujourd’hui près d’1/3 à exploiter un dispositif de développement d’Intelligence Artificielle, et 49 % projettent de faire appel à ce type de plateforme dans les deux années à venir. Par ailleurs, l’adoption de l’Intelligence Artificielle se développe dans tous les domaines de l’économie. De ce fait, le marché des applications de l’IA devrait être multiplié par 3 en Europe d’ici 2025.

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