Datacenters et souveraineté des données

Datacenters et souveraineté des données

Avant cette pandémie mondiale inédite, les organisations étaient déjà convaincues que sans transformation digitale, leur activité aurait du mal à rester pérenne. Le Cloud est alors devenu un chemin privilégié pour y parvenir. Mais face à l’énorme chantier que représente le passage au “tout Cloud”, les organisations doivent veiller à ce que leurs bases de données soient protégées et répondent aux questions de souveraineté.

La gestion de la base de données est de la responsabilité de son pilote

À n’en pas douter, la pandémie a révélé la nécessité de transformation de notre économie grâce au numérique. Mais comment opère-t-on vraiment cette transformation ?

Pour la mener à bien, les organisations doivent se pencher sur le cœur de leur projet : la donnée, sa typologie et son utilisation, son niveau de sensibilité ou encore son mode de traitement. Tous ces questionnements ne sont pas évidents, tant la donnée est mouvante et peut vite devenir obsolète.

À l’heure de cette réelle transition, le stockage des bases de données apparaît comme essentiel. Public, privé, hybride, multi-source : c’est un des défis de l’entreprise moderne…

L’activité économique, les réseaux sociaux, les médias, ou encore le développement du télétravail sont aujourd’hui en plein essor de numérisation grâce au Cloud – ce “nuage” qui n’a rien d’immatériel. À l’heure de cette réelle transition, le stockage des bases de données apparaît comme essentiel. Public, privé, hybride, multi-source : c’est un des défis de l’entreprise moderne…

Car derrière ce défi de choix technologique, se pose la question suivante : la souveraineté des données et le cloud. Mais quid de la souveraineté ?

Le récent partenariat d’OVH Cloud, l’entreprise française, et de Google Cloud en est le parfait exemple : une alliance pour répondre à une utilisation fonctionnelle des bases de données.

Aujourd’hui, sur ce sujet de souveraineté des données, les organisations françaises prennent exemple sur leurs collègues germaniques, devenus une sorte de boussole sur le sujet. À l’initiative de la France et de l’Allemagne, l’Union Européenne semble avoir pris la question très au sérieux en développant Gaia-X – cette réunion de 22 acteurs mondiaux pour le développement d’une infrastructure de données efficace et compétitive, sécurisée et fiable à destination de l’Europe.

Les organisations pourraient alors choisir différents Clouds, avec plusieurs sources pour tirer des avantages de l’ensemble des acteurs – qu’ils soient français ou internationaux. Le récent partenariat d’OVH Cloud, l’entreprise française, et de Google Cloud en est le parfait exemple : une alliance pour répondre à une utilisation fonctionnelle des bases de données. Les organisations de l’hexagone peuvent désormais bénéficier du meilleur de la technologie tout en se déployant à l’international.

Pour rendre concrète cette stratégie de souveraineté numérique, les organisations françaises doivent adopter des stratégies de Cloud dites hybrides / multi-sources.

L’interconnexion – les tuyaux par lesquels la circulation des données s’effectue – permet aux Datacenters de se positionner comme l’observatoire de la digitalisation de la France. Leurs infrastructures sont en capacité de répondre aux demandes des États, tout en offrant aussi des réponses aux besoins des organisations tant au niveau régional qu’international.

À l’heure où les grands groupes du CAC 40 / SBF 120 sont multi-sites (c’est-à-dire, disposant de données sur toute la planète), l’Union Européenne ne doit pas confondre souveraineté et protectionnisme. Alors que la coopération internationale n’a jamais été aussi intense, les gouvernants ne peuvent plus envisager cette souveraineté des données qu’au seul niveau de la protection territoriale et nationale.

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